C’est un camouflet pour Anne Hidalgo. La Cour d’appel administrative de Paris a confirmé l’annulation de l’arrêté de piétonisation pris en 2016. Une décision qui confirme celle en prise en première instance et qui donne raison une fois de plus à Valérie Pécresse – présidente de la région Ile-de-France – face à Anne Hidalgo. « Décision emblématique d'Anne Hidalgo, la circulation des voies sur berges sur la rive droite de la Seine a cependant été maintenue par le biais d'un nouvel arrêté, lui aussi contesté en justice et pour lequel le tribunal administratif doit rendre sa décision ce jeudi. Tout en notant que rien n'obligeait la mairie à élaborer une étude d'impact pour un projet de cette nature, la Cour d'appel confirme l'évaluation du tribunal quant aux insuffisances de cette étude, qui rendent par conséquent la procédure "irrégulière" et la délibération du conseil de Paris du 26 septembre 2016 "entachée d'illégalité" » note le site La Tribune.fr .
La justice fragilise d’autant plus la Mairie qu’elle annule la décision en pointant du doigt la méthode employée par l’Hotel de Ville. « L'étude d'impact a délibérément occulté une partie notable des incidences du projet (...), notamment en limitant l'analyse de ses effets sur la pollution atmosphérique à une bande étroite autour des berges, sans en étudier l'impact sur les principaux axes de report de trafic, en ne prenant pas suffisamment en compte les effets négatifs dus au phénomène prévisible de congestion du trafic et en s'abstenant d'évaluer les nuisances sonores nocturnes » a estimé la Cour d’appel. Une décision qui sonne comme une critique de la méthode Hidalgo. Le premier adjoint à la mairie de Paris s’est empressé de défendre sa maire. Il a annoncé en conférence de presse que le Conseil d’Etat serait saisi, ne lâchant rien sur le fond et la forme de cette décision « nous continuons penser que nos arguments sont fondés » a-t-il déclaré.
La justice fragilise d’autant plus la Mairie qu’elle annule la décision en pointant du doigt la méthode employée par l’Hotel de Ville. « L'étude d'impact a délibérément occulté une partie notable des incidences du projet (...), notamment en limitant l'analyse de ses effets sur la pollution atmosphérique à une bande étroite autour des berges, sans en étudier l'impact sur les principaux axes de report de trafic, en ne prenant pas suffisamment en compte les effets négatifs dus au phénomène prévisible de congestion du trafic et en s'abstenant d'évaluer les nuisances sonores nocturnes » a estimé la Cour d’appel. Une décision qui sonne comme une critique de la méthode Hidalgo. Le premier adjoint à la mairie de Paris s’est empressé de défendre sa maire. Il a annoncé en conférence de presse que le Conseil d’Etat serait saisi, ne lâchant rien sur le fond et la forme de cette décision « nous continuons penser que nos arguments sont fondés » a-t-il déclaré.