La fracture
Malgré leurs efforts pour tenter de s’interconnecter avec les supply chains des entreprises, les banques n’ont jamais rencontré beaucoup de succès. Bon nombre pense en effet que, si bénéfice il y a, une meilleure intégration entre les banques et leurs clients profiterait surtout aux banques.
Ce qui pose problème en réalité, ce n’est pas l’absence de technologies — les moyens informatiques existent depuis longtemps — mais la prudence des entreprises : elles craignent qu’en donnant accès aux informations de leur chaîne logistique, les banques n’outrepassent leurs prérogatives.
Exemple : si une banque a accès à la totalité de la chaîne logistique d’un fabricant de produits d’électronique grand public, elle peut, par exemple, savoir qu’un lot de produits finis d’une valeur donnée est exporté vers un certain pays. Si les deux systèmes d’information étaient intégrés, la banque pourrait contacter automatiquement le fabricant et lui proposer un devis d’assurance pour la transaction, voire assurer automatiquement les marchandises expédiées. De même, la banque pourrait savoir que des composants sont importés en grande quantité depuis un pays donné, entraînant des besoins en devises qu’elle pourrait automatiquement chiffrer, voire couvrir par des offres commerciales.
Bien sûr, ces deux services bancaires interactifs feraient gagner du temps à l’entreprise. Mais, ils peuvent aussi très vite être considérés comme des spams si l’entreprise a pris d’autres dispositions. D’autre part, exécutés automatiquement, ils seraient proposés par un seul et même prestataire - ce qui peut très vite fausser le jeu de la concurrence. L’industriel enregistrera certaines améliorations au niveau de ses processus, mais pourra aussi être confronté à des risques financiers et, par conséquent, voir ses charges de fonctionnement augmenter.
Depuis longtemps, les banques sont habituées à la plus grande transparence opérationnelle, notamment pour répondre aux exigences des nouvelles réglementations. Mais les entreprises ne sont pas pour autant prêtes à laisser observer leurs transactions quotidiennes — une prudence qui n’est pas uniquement motivée par des questions de sécurité. Certaines craignent en effet que les banques n’utilisent cette visibilité pour s'immiscer dans leurs opérations commerciales, ce qui ne jouerait pas toujours en faveur des entreprises.
Le climat économique actuel n’a guère contribué à rapprocher banques et entreprises sur ce point. Le manque de prudence affiché par le secteur bancaire au cours de l’année écoulée — qui s’est traduit par des faillites d’entreprises, des prises de contrôles par les gouvernements et le durcissement des conditions de prêts — a provoqué une grave crise de confiance auprès du grand public. De nombreuses entreprises se demandent quelle banque est sûre. Les entreprises sont de moins en moins fidèles et n’hésitent plus à rechercher l’offre la plus avantageuse auprès de différents établissements, cessant de faire confiance à leur banque historique qui, dans certains cas, était leur banque unique.
Ce qui pose problème en réalité, ce n’est pas l’absence de technologies — les moyens informatiques existent depuis longtemps — mais la prudence des entreprises : elles craignent qu’en donnant accès aux informations de leur chaîne logistique, les banques n’outrepassent leurs prérogatives.
Exemple : si une banque a accès à la totalité de la chaîne logistique d’un fabricant de produits d’électronique grand public, elle peut, par exemple, savoir qu’un lot de produits finis d’une valeur donnée est exporté vers un certain pays. Si les deux systèmes d’information étaient intégrés, la banque pourrait contacter automatiquement le fabricant et lui proposer un devis d’assurance pour la transaction, voire assurer automatiquement les marchandises expédiées. De même, la banque pourrait savoir que des composants sont importés en grande quantité depuis un pays donné, entraînant des besoins en devises qu’elle pourrait automatiquement chiffrer, voire couvrir par des offres commerciales.
Bien sûr, ces deux services bancaires interactifs feraient gagner du temps à l’entreprise. Mais, ils peuvent aussi très vite être considérés comme des spams si l’entreprise a pris d’autres dispositions. D’autre part, exécutés automatiquement, ils seraient proposés par un seul et même prestataire - ce qui peut très vite fausser le jeu de la concurrence. L’industriel enregistrera certaines améliorations au niveau de ses processus, mais pourra aussi être confronté à des risques financiers et, par conséquent, voir ses charges de fonctionnement augmenter.
Depuis longtemps, les banques sont habituées à la plus grande transparence opérationnelle, notamment pour répondre aux exigences des nouvelles réglementations. Mais les entreprises ne sont pas pour autant prêtes à laisser observer leurs transactions quotidiennes — une prudence qui n’est pas uniquement motivée par des questions de sécurité. Certaines craignent en effet que les banques n’utilisent cette visibilité pour s'immiscer dans leurs opérations commerciales, ce qui ne jouerait pas toujours en faveur des entreprises.
Le climat économique actuel n’a guère contribué à rapprocher banques et entreprises sur ce point. Le manque de prudence affiché par le secteur bancaire au cours de l’année écoulée — qui s’est traduit par des faillites d’entreprises, des prises de contrôles par les gouvernements et le durcissement des conditions de prêts — a provoqué une grave crise de confiance auprès du grand public. De nombreuses entreprises se demandent quelle banque est sûre. Les entreprises sont de moins en moins fidèles et n’hésitent plus à rechercher l’offre la plus avantageuse auprès de différents établissements, cessant de faire confiance à leur banque historique qui, dans certains cas, était leur banque unique.
Le moment de changer
Il est aujourd’hui indispensable de développer l’interactivité au sein de la chaîne logistique, avec des bénéfices partagés entre les banques et les entreprises. Deux facteurs majeurs influencent cette évolution : la crise financière qui se prolonge, et la mondialisation qui s’intensifie encore.
L’impact de la crise financière a progressivement et insidieusement remonté la chaîne logistique. Beaucoup d’entreprises apprennent que leur fournisseur habituel a déposé son bilan, qu’il a été racheté ou que le sous-traitant de leur fournisseur a disparu, au moment où elles les sollicitent pour une pièce de rechange indispensable ou un nouveau composant.
La crise du crédit a réduit les capacités d’investissement et fait chuter la demande des consommateurs. La chute des ventes a obligé les entreprises à casser leurs prix pour rester compétitives et conserver une part de marché correcte. La réduction des marges qui en résulte est synonyme de risques commerciaux accrus et d’une remise en cause de la rentabilité. Pour de nombreuses entreprises, stabilité est aujourd’hui synonyme de croissance. Pour survivre, les industriels doivent impérativement raccourcir le cycle commandes-règlements : elles cherchent à rendre leur chaîne logistique plus légère, plus réactive et plus rationnelle. Ceci suppose de fabriquer les produits à la commande plutôt que d’alimenter des stocks qui se vendront (ou non).
La chaîne logistique a commencé à gagner en complexité bien avant le début de la crise du crédit. De nombreux processus traditionnellement exécutés en interne, tels que la conception et les essais, sont désormais externalisés. Ceci, ajouté à un environnement en perpétuel changement, ne permet pas aux industriels de surveiller la capacité d’approvisionnement de leurs fournisseurs.
Parallèlement à l’externalisation, la mondialisation est une autre tendance forte, et les relations avec des fournisseurs et clients basés dans des marchés émergents dont les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine) sont en forte progression. Ces marchés-pays ont apparemment été moins touchés par la crise que les économies occidentales ; leurs relative jeunesse et leur manque d’investissements historiques leur confèrent une plus grande flexibilité et des chances de reprise plus rapide.
Être présent dans ces pays requiert toutefois une solide connaissance du marché local ou l’appui sur place de partenaires de confiance. Bien que la collaboration avec des fournisseurs et clients sur ces marchés émergents soit pertinente en termes de coûts, il n’en demeure pas moins qu’il est plus difficile d’être informé en temps et en heure, par exemple en cas d’interruption de la chaîne logistique. Si un fournisseur-clé dépose son bilan, il ne sera pas toujours facile d’identifier et de mettre en place une solution de remplacement sans une connaissance approfondie du marché.
Face à cette situation, les relations au sein de la chaîne logistique évoluent. Le suivi des factures est devenu essentiel. Dans la grande distribution, par exemple, les paiements avaient lieu jusqu’alors à réception des marchandises. Dans un marché plus volatile, les paiements ont tendance à être effectués avant livraison, les industriels cherchant à se protéger contre les aléas de la récession sur la consommation des ménages.
Conséquence : fournisseurs et clients ont besoin de solutions de crédit documentaire et autres services de trade rapides et sécurisés pour soutenir leurs échanges commerciaux. Cela entraîne une intégration de plus en plus étroite entre les banques et leur chaîne logistique — une résurgence en fait des services financiers qui autrefois garantissaient les échanges internationaux avant que l’essor de l’économie mondiale ne favorise des transactions à compte ouvert relativement sûres. Cette protection supplémentaire s’avère particulièrement importante pour les échanges avec les BRICs en raison des niveaux supplémentaires de contrôle des changes et de législation fiscale. Dans d’autres régions, la crise du crédit a engendré une forte volatilité des taux de change, provoquant d’importantes variations sur les coûts d’approvisionnement et le chiffre d’affaires.
Viennent s’ajouter les pressions « écologistes » et la « chasse au gaspillage » qui découragent l’utilisation des documents papier dans les opérations entre banques et entreprises. Réintégrer les banques au cœur de ces opérations demande de réévaluer les avantages apportés par l’intégration de processus automatisés autour des offres de services.
L’impact de la crise financière a progressivement et insidieusement remonté la chaîne logistique. Beaucoup d’entreprises apprennent que leur fournisseur habituel a déposé son bilan, qu’il a été racheté ou que le sous-traitant de leur fournisseur a disparu, au moment où elles les sollicitent pour une pièce de rechange indispensable ou un nouveau composant.
La crise du crédit a réduit les capacités d’investissement et fait chuter la demande des consommateurs. La chute des ventes a obligé les entreprises à casser leurs prix pour rester compétitives et conserver une part de marché correcte. La réduction des marges qui en résulte est synonyme de risques commerciaux accrus et d’une remise en cause de la rentabilité. Pour de nombreuses entreprises, stabilité est aujourd’hui synonyme de croissance. Pour survivre, les industriels doivent impérativement raccourcir le cycle commandes-règlements : elles cherchent à rendre leur chaîne logistique plus légère, plus réactive et plus rationnelle. Ceci suppose de fabriquer les produits à la commande plutôt que d’alimenter des stocks qui se vendront (ou non).
La chaîne logistique a commencé à gagner en complexité bien avant le début de la crise du crédit. De nombreux processus traditionnellement exécutés en interne, tels que la conception et les essais, sont désormais externalisés. Ceci, ajouté à un environnement en perpétuel changement, ne permet pas aux industriels de surveiller la capacité d’approvisionnement de leurs fournisseurs.
Parallèlement à l’externalisation, la mondialisation est une autre tendance forte, et les relations avec des fournisseurs et clients basés dans des marchés émergents dont les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine) sont en forte progression. Ces marchés-pays ont apparemment été moins touchés par la crise que les économies occidentales ; leurs relative jeunesse et leur manque d’investissements historiques leur confèrent une plus grande flexibilité et des chances de reprise plus rapide.
Être présent dans ces pays requiert toutefois une solide connaissance du marché local ou l’appui sur place de partenaires de confiance. Bien que la collaboration avec des fournisseurs et clients sur ces marchés émergents soit pertinente en termes de coûts, il n’en demeure pas moins qu’il est plus difficile d’être informé en temps et en heure, par exemple en cas d’interruption de la chaîne logistique. Si un fournisseur-clé dépose son bilan, il ne sera pas toujours facile d’identifier et de mettre en place une solution de remplacement sans une connaissance approfondie du marché.
Face à cette situation, les relations au sein de la chaîne logistique évoluent. Le suivi des factures est devenu essentiel. Dans la grande distribution, par exemple, les paiements avaient lieu jusqu’alors à réception des marchandises. Dans un marché plus volatile, les paiements ont tendance à être effectués avant livraison, les industriels cherchant à se protéger contre les aléas de la récession sur la consommation des ménages.
Conséquence : fournisseurs et clients ont besoin de solutions de crédit documentaire et autres services de trade rapides et sécurisés pour soutenir leurs échanges commerciaux. Cela entraîne une intégration de plus en plus étroite entre les banques et leur chaîne logistique — une résurgence en fait des services financiers qui autrefois garantissaient les échanges internationaux avant que l’essor de l’économie mondiale ne favorise des transactions à compte ouvert relativement sûres. Cette protection supplémentaire s’avère particulièrement importante pour les échanges avec les BRICs en raison des niveaux supplémentaires de contrôle des changes et de législation fiscale. Dans d’autres régions, la crise du crédit a engendré une forte volatilité des taux de change, provoquant d’importantes variations sur les coûts d’approvisionnement et le chiffre d’affaires.
Viennent s’ajouter les pressions « écologistes » et la « chasse au gaspillage » qui découragent l’utilisation des documents papier dans les opérations entre banques et entreprises. Réintégrer les banques au cœur de ces opérations demande de réévaluer les avantages apportés par l’intégration de processus automatisés autour des offres de services.
Se préparer à la reprise
Si de nombreuses entreprises redéfinissent leur chaîne logistique pour faire face à la crise, il est important de ne pas perdre de vue la reprise qui s’annonce. Au moment où j’écris ces lignes, les autorités de régulation des services financiers en France et en Allemagne ont déjà indiqué que leurs économies nationales étaient en phase de reprise ; pour sa part, la Banque d’Angleterre est convaincue que la récession britannique a touché le fond, même si la reprise sera lente.
Les entreprises qui souhaitent profiter de la reprise ont consolidé leurs fondamentaux et ont conduit les investissements clés pour être plus fortes demain. Au final, ce seront les sociétés qui ont procédé à de trop nombreuses coupes budgétaires qui auront du mal à répondre à la demande après avoir autant réduit leur périmètre.
Mais la récession n’a pas que des inconvénients ; elle offre également des opportunités. Plusieurs fournisseurs ont vu disparaître certains de leurs concurrents, ce qui crée de nouvelles opportunités au moment où les industriels sont en quête de nouveaux partenaires.
Renforcer la chaîne logistique participe à cette démarche. Mais pour que les relations entre entreprises et banques puissent s’épanouir, un retour à une confiance générale est nécessaire — c’est un pilier de la relation entre les banques et leurs clients depuis la naissance des services bancaires.
Une chaîne logistique ne peut en aucun cas être visible par plusieurs prestataires financiers concurrents. Il est donc essentiel d’en contrôler l’accès. Pour qu’une entreprise se sente en confiance, elle doit pouvoir donner accès à ses informations selon ses propres règles, dans une démarche qui ouvre des opportunités sans être source d’inquiétude.
Les banques disposent d’ores et déjà de services qu’elles peuvent proposer à chaque étape de l’exécution d’une chaîne logistique. Elles doivent toutefois se pencher sur les moyens de délivrer ces services et à la valeur ajoutée qu’elles sont susceptibles d’apporter à leurs clients. Du côté des industriels, avant de laisser les banques se connecter à leur chaîne logistique, ils doivent être sûrs des informations qu’ils mettent à disposition.
Le débat peut se poursuivre encore pendant un certain temps dans la mesure où cette évolution est très impliquante et très impactante pour les deux parties. Réglementations, législations, confidentialité des données et promesses d’amélioration en sont les éléments-clés. Pour le moment, la confiance accordée au système financier pour ajouter une valeur sûre à long terme au processus fait encore défaut pour pouvoir aller plus loin dans la démarche.
Les entreprises qui souhaitent profiter de la reprise ont consolidé leurs fondamentaux et ont conduit les investissements clés pour être plus fortes demain. Au final, ce seront les sociétés qui ont procédé à de trop nombreuses coupes budgétaires qui auront du mal à répondre à la demande après avoir autant réduit leur périmètre.
Mais la récession n’a pas que des inconvénients ; elle offre également des opportunités. Plusieurs fournisseurs ont vu disparaître certains de leurs concurrents, ce qui crée de nouvelles opportunités au moment où les industriels sont en quête de nouveaux partenaires.
Renforcer la chaîne logistique participe à cette démarche. Mais pour que les relations entre entreprises et banques puissent s’épanouir, un retour à une confiance générale est nécessaire — c’est un pilier de la relation entre les banques et leurs clients depuis la naissance des services bancaires.
Une chaîne logistique ne peut en aucun cas être visible par plusieurs prestataires financiers concurrents. Il est donc essentiel d’en contrôler l’accès. Pour qu’une entreprise se sente en confiance, elle doit pouvoir donner accès à ses informations selon ses propres règles, dans une démarche qui ouvre des opportunités sans être source d’inquiétude.
Les banques disposent d’ores et déjà de services qu’elles peuvent proposer à chaque étape de l’exécution d’une chaîne logistique. Elles doivent toutefois se pencher sur les moyens de délivrer ces services et à la valeur ajoutée qu’elles sont susceptibles d’apporter à leurs clients. Du côté des industriels, avant de laisser les banques se connecter à leur chaîne logistique, ils doivent être sûrs des informations qu’ils mettent à disposition.
Le débat peut se poursuivre encore pendant un certain temps dans la mesure où cette évolution est très impliquante et très impactante pour les deux parties. Réglementations, législations, confidentialité des données et promesses d’amélioration en sont les éléments-clés. Pour le moment, la confiance accordée au système financier pour ajouter une valeur sûre à long terme au processus fait encore défaut pour pouvoir aller plus loin dans la démarche.
* Richard Spong est Responsable Marketing pour le secteur des services financiers chez Sterling Commerce Europe.
A propos de Sterling Commerce
Sterling Commerce, une société AT&T (NYSE :T), interconnecte les communautés de partenaires, les processus, les systèmes d’information et les individus. Ses logiciels et services accompagnent le développement des entreprises dans une économie mondialisée. Plus de 30 000 entreprises dans le monde utilisent les solutions de Sterling Commerce pour l’intégration de leurs processus métiers, de leurs ventes multi-canal, de la gestion de leurs commandes et de leurs paiements, afin d’améliorer leur rentabilité, en interne comme en externe.
Basée à Columbus dans l’Ohio, Sterling Commerce possède des bureaux dans 19 pays.
Plus d’informations sur www.sterlingcommerce.fr
Illustration: Photo Libre
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