C’est une tendance qui se confirme un peu plus chaque année. Les grands établissements bancaires opèrent un repositionnement stratégique en fonction des habitudes digitales et se déchargent petit à petit du poids trop important des agences. Le Monde vient ainsi de révéler que BNP Paribas faisait un pas de plus dans cette direction en annonçant en interne la suppression de 200 agences d’ici 2020. Sans pour l’heure communiquer publiquement là-dessus, l’information est confirmée par plusieurs journaux. « BNP Paribas rappelle toutefois que le nombre de ses agences a baissé de 12 % depuis 2012 en France, Belgique, Italie et au Luxembourg et que le groupe continue d'adapter son réseau « en fonction des besoins de ses clients ». Ces nouvelles fermetures dans l'Hexagone correspondraient de fait à 10 % de ses points de vente actuels, puisque BNP Paribas dispose de 1.964 agences en France. Le mouvement irait de pair avec une baisse de 2 à 4 % des effectifs du groupe dans son réseau, toujours selon des sources internes » lit-on dans les colonnes du journal Les Echos.
Opérée petit à petit, cette réorientation ne devrait pas entrainer de vagues de licenciements. En effet, la fermeture des agences ne rime pas avec baisse de l’activité ou ralentissement de la rentabilité. C’est un redéploiement stratégique vers le numérique qui doit permettre de rester plus près des nouvelles exigences des clients et séduire de nouveaux profils plus habitués au digital. « Dans le même temps, le groupe bancaire va renforcer ses investissements dans le numérique, qui s’élèveront à 3 milliards d’euros à l’horizon 2020, dont, selon nos informations, près de 600 millions seront consacrés à l’activité de banque de détail en France. Le plan prévoit également de conquérir 600 000 nouveaux clients par an d’ici à 2020 » précise ainsi Le Monde.
Opérée petit à petit, cette réorientation ne devrait pas entrainer de vagues de licenciements. En effet, la fermeture des agences ne rime pas avec baisse de l’activité ou ralentissement de la rentabilité. C’est un redéploiement stratégique vers le numérique qui doit permettre de rester plus près des nouvelles exigences des clients et séduire de nouveaux profils plus habitués au digital. « Dans le même temps, le groupe bancaire va renforcer ses investissements dans le numérique, qui s’élèveront à 3 milliards d’euros à l’horizon 2020, dont, selon nos informations, près de 600 millions seront consacrés à l’activité de banque de détail en France. Le plan prévoit également de conquérir 600 000 nouveaux clients par an d’ici à 2020 » précise ainsi Le Monde.