En annonçant une offre publique d’achat (OPA) amicale sur la société Saft, Total en dit beaucoup sur la direction stratégique que veut prendre le groupe français. Les annonces dans ce sens se sont multipliées ces dernières semaines par les responsables du groupe. D’abord, une division « gaz renouvelable et énergie » a été ajoutée aux activités pétrolières.
Fin avril dans une interview au quotidien Les Echos , le PDG Patrick Pouyanné affirmait déjà un virage stratégique vers l’électricité : « Nous resterons une major pétrolière, notre objectif n’est pas de devenir électricien. Mais le XXIème siècle sera électrique : nous devons comprendre les marchés électriques en nous positionnant, là encore, sur certains éléments de la chaîne de valeur. Dans le solaire par exemple, nous n’avons pas vocation à seulement fabriquer des panneaux, mais bien à produire aussi de l’énergie. Notre filiale SunPower a d’ailleurs déjà amorcé ce mouvement vers l’exploitation de centrales solaires. De même lorsque nous vendons du gaz à des industriels, beaucoup souhaitent une offre couplée gaz/électricité. »
Fin avril dans une interview au quotidien Les Echos , le PDG Patrick Pouyanné affirmait déjà un virage stratégique vers l’électricité : « Nous resterons une major pétrolière, notre objectif n’est pas de devenir électricien. Mais le XXIème siècle sera électrique : nous devons comprendre les marchés électriques en nous positionnant, là encore, sur certains éléments de la chaîne de valeur. Dans le solaire par exemple, nous n’avons pas vocation à seulement fabriquer des panneaux, mais bien à produire aussi de l’énergie. Notre filiale SunPower a d’ailleurs déjà amorcé ce mouvement vers l’exploitation de centrales solaires. De même lorsque nous vendons du gaz à des industriels, beaucoup souhaitent une offre couplée gaz/électricité. »
Saft, leader dans son domaine
En s’offrant Saft, Total utilise sa puissance financière pour se positionner sur le marché à fort potentiel du stockage d’énergie. La société française est une des sociétés les plus avancées au monde dans le domaine et propose des batteries au lithium avec une technologie de pointe baptisée « Li-ion ». Du côté du fabricant de batterie, la démarche est accueillie avec bienveillance. Le soutien d’une multinationale pourra permettre à l’entreprise de garder ses ambitions sur un marché qui tarde à décoller.
Enfin, Les Echos montrent que la stratégie de Total ne représente pas un risque énorme puisque même dans le domaine pétrolier l’acquisition pourrait s’avérer utile : « : les batteries sont largement utilisées sur les plateformes en mer. En ces temps de serrage de vis budgétaire pour les compagnies pétrolières, posséder cet atout dans son portefeuille ne sera pas négligeable pour Total.
Enfin, Les Echos montrent que la stratégie de Total ne représente pas un risque énorme puisque même dans le domaine pétrolier l’acquisition pourrait s’avérer utile : « : les batteries sont largement utilisées sur les plateformes en mer. En ces temps de serrage de vis budgétaire pour les compagnies pétrolières, posséder cet atout dans son portefeuille ne sera pas négligeable pour Total.