20% de carburant en moins pour autant d’émissions de CO2 économisées. Le début des livraisons de l’Airbus A220 à Air France lance une nouvelle ère pour l’avionneur européen. « La compagnie en a commandé 120, dont soixante fermes, l’autre moitié en option. « Il s’agit de la plus importante commande de l’histoire d’Air France », a rappelé Benjamin Smith, le directeur général d’Air France-KLM, avant de dévoiler le premier avion habillé aux couleurs de la compagnie. Un contrat, conclu avant la pandémie de Covid-19, évalué à 5 milliards d’euros. Cet A220 va à lui seul remplacer les monocouloirs d’ancienne génération, A318, A319 et même certains A320. « Il va nous permettre de commencer le renouvellement et la rationalisation de notre flotte », indique le dirigeant du groupe. Un impératif pour la compagnie, car l’âge moyen des appareils de la flotte est de 16 ans ; très loin des standards des transporteurs à bas coûts, comme Ryanair ou Wizz Air, les plus rentables, qui ne conservent leurs avions qu’environ cinq ans afin de s’éviter des opérations coûteuses de maintenance » raconte Le Monde.
Cette efficacité énergétique est l’avenir d’un secteur qui continue à se développer alors que les exigences concernant les émissions de CO2 ne cessent de se généraliser. Un argument de vente qui n’est pas la seule raison des espoirs mis par Airbus dans sa nouvelle gamme. « Avec l’exploitation de son A220, la direction d’Air France compte faire baisser son coût unitaire, l’indice numéro un de la bonne santé d’une compagnie, de 10 %. Surtout, avec ses 148 sièges, il est beaucoup plus facile à remplir et donc à rentabiliser que les Airbus de la famille A320, capables de transporter 178 passagers. L’entrée en force du nouvel arrivant va obliger l’entreprise à former des bataillons de pilotes. Pas moins de 700, dont un tiers de femmes, rien que pour les soixante premiers exemplaires qui seront livrés. Installé sur le réseau court et moyen-courrier d’Air France, l’A220 va desservir Berlin, Madrid, Venise ou encore Milan dans un premier temps » ajoute le quotidien.
Tous les indices sont au vert pour la reprise de l’activité aérienne. Avec 60% de l’activité de 2019 au troisième trimestre, la relance des échanges avec l’Amérique attendue cet automne va donner un nouveau coup d’accélérateur.
Cette efficacité énergétique est l’avenir d’un secteur qui continue à se développer alors que les exigences concernant les émissions de CO2 ne cessent de se généraliser. Un argument de vente qui n’est pas la seule raison des espoirs mis par Airbus dans sa nouvelle gamme. « Avec l’exploitation de son A220, la direction d’Air France compte faire baisser son coût unitaire, l’indice numéro un de la bonne santé d’une compagnie, de 10 %. Surtout, avec ses 148 sièges, il est beaucoup plus facile à remplir et donc à rentabiliser que les Airbus de la famille A320, capables de transporter 178 passagers. L’entrée en force du nouvel arrivant va obliger l’entreprise à former des bataillons de pilotes. Pas moins de 700, dont un tiers de femmes, rien que pour les soixante premiers exemplaires qui seront livrés. Installé sur le réseau court et moyen-courrier d’Air France, l’A220 va desservir Berlin, Madrid, Venise ou encore Milan dans un premier temps » ajoute le quotidien.
Tous les indices sont au vert pour la reprise de l’activité aérienne. Avec 60% de l’activité de 2019 au troisième trimestre, la relance des échanges avec l’Amérique attendue cet automne va donner un nouveau coup d’accélérateur.