Un ministre ou un Premier ministre ne va jamais dans les pays du golfe sans y annoncer un contrat record. Bruno Le Maire ne déroge pas à la règle. En visite aux Emirats Arabes Unis, après un passage en Arabie Saoudite, le ministre de l’Économie s’est empressé de faire une annonce. « Bruno Le Maire a annoncé que Mubadala, le fonds souverain d'Abou Dhabi, allait investir un milliard d'euros dans le Lac d'Argent. Ce nouveau fonds, crée par Bpifrance, vise à protéger les fleurons de l'économie française et doit atteindre, à terme, 10 milliards d'euros. Des discussions sont en cours avec d'autres fonds souverains du Golfe. Le fonds souverain d'Abou Dhabi, Mubadala, va investir un milliard d'euros dans le nouveau fonds d'investissement français, ainsi doté au total de 4 milliards d'euros, a annoncé lundi à l'AFP le ministre français de l'Economie et des Finances, Bruno Le Maire », rapporte La Tribune.
Ce fonds aura pour vocation de soutenir les grandes entreprises françaises cotées. Pour l’exécutif français, l’objectif est d’obtenir un soutien financier auprès des fonds souverains de la région. Une opération intéressante d’autant que ces fonds ont pour vocation d’investir pour diversifier les revenus de pays largement dépendants de leurs hydrocarbures. Grâce à ce fonds, les entreprises françaises auront un intermédiaire familier, plutôt que de louvoyer sur les conséquences d’une entrée au capital d’un fonds lié à des intérêts politiques. « Selon le ministre, de retour d'une réunion avec ses homologues du G20 à Ryad, le fonds souverain de l'Arabie saoudite n'a pas "pour le moment" exprimé l'intention de suivre le geste des Emiratis. "Nous avons un dialogue en ce moment avec plusieurs fonds souverains du Golfe", a indiqué à l'AFP Nicolas Dufourcq, directeur général de Bpifrance, refusant de préciser le nom des pays concernés » appuie La Tribune.
Ce fonds aura pour vocation de soutenir les grandes entreprises françaises cotées. Pour l’exécutif français, l’objectif est d’obtenir un soutien financier auprès des fonds souverains de la région. Une opération intéressante d’autant que ces fonds ont pour vocation d’investir pour diversifier les revenus de pays largement dépendants de leurs hydrocarbures. Grâce à ce fonds, les entreprises françaises auront un intermédiaire familier, plutôt que de louvoyer sur les conséquences d’une entrée au capital d’un fonds lié à des intérêts politiques. « Selon le ministre, de retour d'une réunion avec ses homologues du G20 à Ryad, le fonds souverain de l'Arabie saoudite n'a pas "pour le moment" exprimé l'intention de suivre le geste des Emiratis. "Nous avons un dialogue en ce moment avec plusieurs fonds souverains du Golfe", a indiqué à l'AFP Nicolas Dufourcq, directeur général de Bpifrance, refusant de préciser le nom des pays concernés » appuie La Tribune.