Aucun groupe n’est à l’abri des grandes tendances du marché. Dans le secteur automobile une illustration particulièrement flagrante de ce lieu commun est en action en Chine. Alors que les constructeurs avaient tous misés sur le marché chinois, son ralentissement mais aussi l’évolution rapide des mentalités des consommateurs inquiètent les constructeurs allemands.
C’est ce que rapporte Le Monde dans un article très pertinent sur les résultats au premier semestre de BMW et Mercedes. Pour ce qui est du premier, « Le numéro un mondial du « premium » voit sa division automobile souffrir. Ce n’est pas encore très spectaculaire. Le chiffre d’affaires de cette branche est toujours en forte hausse de 15 %, à 40 milliards d’euros (…) Mais les profits opérationnels de cette division commencent à dévisser. Sur le premier semestre, ils baissent de 3,6 % par rapport à la même période de 2014, pour atteindre toujours un respectable 3,6 milliards d’euros. Mais au deuxième trimestre, la glissade est bien plus notable puisqu’elle atteint 15,8 %. Et la marge opérationnelle s’affiche à 8 %, contre 10,5 % un an plus tôt. »
C’est ce que rapporte Le Monde dans un article très pertinent sur les résultats au premier semestre de BMW et Mercedes. Pour ce qui est du premier, « Le numéro un mondial du « premium » voit sa division automobile souffrir. Ce n’est pas encore très spectaculaire. Le chiffre d’affaires de cette branche est toujours en forte hausse de 15 %, à 40 milliards d’euros (…) Mais les profits opérationnels de cette division commencent à dévisser. Sur le premier semestre, ils baissent de 3,6 % par rapport à la même période de 2014, pour atteindre toujours un respectable 3,6 milliards d’euros. Mais au deuxième trimestre, la glissade est bien plus notable puisqu’elle atteint 15,8 %. Et la marge opérationnelle s’affiche à 8 %, contre 10,5 % un an plus tôt. »
De moins en moins tape à l’œil
Le rêve chinois pour les constructeurs ne pouvait pas être éternel. Tous les constructeurs vont voir les taux de croissance dans ce pays ralentir. Si cette tendance était largement prévisible, les constructeurs allemands sont touchés par un aspect beaucoup plus politico-sociologique. « On y vend moins de très grosses berlines ou SUV [4x4 urbain], les plus profitables, mais nous voyons, un peu, comme en Europe, une descente en gamme vers des véhicules moins spectaculaires » a expliqué au Monde une source de la marque. A l’origine de cette tendance, la lutte contre la corruption et l’évolution des mentalités qui font que les voitures les plus voyantes ont moins la cote.
Lire en intégralité l’analyse du journal Le Monde
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