Éditorialistes & Contributeurs
Corporate management
Un fleuron de l’automobile ferme ses portes
Le dernier fabricant de jantes en aluminium de France, Impériales Wheels, basé dans l'Indre, est placé en liquidation judiciaire. La décision intervient après plusieurs années de difficultés financières, malgré un plan de sauvetage de 60 millions d'euros négocié en 2022. Ce plan incluait l'État, la société du propriétaire Emile Di Serio et la Région Centre-Val de Loire.
La société était en redressement judiciaire depuis 4 mois. Les salariés et les syndicats espéraient un délai supplémentaire pour négocier avec l'État. Finalement, le tribunal de commerce en a décidé autrement. La rapidité de la décision choque les représentants syndicaux, qui avaient prévu d'utiliser 10 millions d'euros pour financer un plan de sauvegarde de l'emploi (PSE).
La société était en redressement judiciaire depuis 4 mois. Les salariés et les syndicats espéraient un délai supplémentaire pour négocier avec l'État. Finalement, le tribunal de commerce en a décidé autrement. La rapidité de la décision choque les représentants syndicaux, qui avaient prévu d'utiliser 10 millions d'euros pour financer un plan de sauvegarde de l'emploi (PSE).
176 salariés sur le carreau
Le placement en liquidation est qualifié de "drame économique" par la région Centre-Val de Loire. Cette liquidation entraîne une perte d'emploi pour les 176 salariés de l'entreprise, située au Poinçonnet, près de Châteauroux. Par ailleurs, la région appelle à la mise en œuvre d'un plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) décent pour les salariés. De plus, elle insiste sur la nécessité d'un soutien financier équivalent à ce qui n'a pas été mobilisé pour le projet industriel initial.
De leur côté, les syndicats, malgré leur colère, se préparent à de nouvelles négociations pour assurer le meilleur PSE possible. Selon eux, la crise énergétique, l'inflation et le soutien financier tardif de l'État ont miné le projet de sauvetage. La prochaine étape pour les représentants syndicaux sera le comité social et économique (CSE) organisé par la liquidatrice judiciaire la semaine prochaine.
De leur côté, les syndicats, malgré leur colère, se préparent à de nouvelles négociations pour assurer le meilleur PSE possible. Selon eux, la crise énergétique, l'inflation et le soutien financier tardif de l'État ont miné le projet de sauvetage. La prochaine étape pour les représentants syndicaux sera le comité social et économique (CSE) organisé par la liquidatrice judiciaire la semaine prochaine.
