Une hausse moyenne de 1,5 à 2%
Les prévisions salariales pour 2025 sont marquées par une forte prudence, selon l’étude annuelle du cabinet PageGroup, relayée par Le Parisien. Alors que les hausses de rémunération avaient atteint +4,5 % en 2023 et étaient prévues à +4 % en 2024, les augmentations moyennes attendues pour 2025 devraient être bien inférieures, se situant entre 1,5 % et 2 %. Cette tendance à la baisse s’explique en grande partie par l’incertitude économique qui pèse sur la France. Les défaillances d’entreprises retrouvent des niveaux élevés, et le déficit public pourrait atteindre 5,5 % en 2024, créant un climat de méfiance qui pèse sur les décisions salariales.
Comme l’indique Laurent Blanchard, directeur général de PageGroup France, « les entreprises abordent cette rentrée avec prudence. Elles prévoient toujours des hausses de salaire, mais de façon plus ciblée ». À noter que, comme le précise le cabinet PageGroup, ces chiffres « correspondent à des augmentations éventuelles en cas de changement de poste ». Ils pourront néanmoins servir de base pour les négociations salariales dans les professions concernées.
Comme l’indique Laurent Blanchard, directeur général de PageGroup France, « les entreprises abordent cette rentrée avec prudence. Elles prévoient toujours des hausses de salaire, mais de façon plus ciblée ». À noter que, comme le précise le cabinet PageGroup, ces chiffres « correspondent à des augmentations éventuelles en cas de changement de poste ». Ils pourront néanmoins servir de base pour les négociations salariales dans les professions concernées.
Les professions les plus chanceuses en 2025
Malgré des augmentations en dessous des niveaux observés les années précédentes, certaines professions resteront bien positionnées pour négocier des augmentations significatives. Selon l’étude de PageGroup, les secteurs de l'informatique, de l'industrie, du luxe, de l'énergie, de l'aéronautique ainsi que les métiers « à impact positif » devraient tirer leur épingle du jeu, ces derniers ayant « des carnets de commandes historiquement hauts ».
Dans le secteur de l'informatique, les ingénieurs en cybersécurité, qui débutent avec un salaire annuel brut compris entre 42 000 et 55 000 euros, pourront espérer une augmentation de 5 % à 12 % en 2025. Ces experts sont particulièrement demandés, ce qui renforce leur pouvoir de négociation. Les chefs de projet SAP, spécialisés dans les logiciels de gestion, sont également bien lotis : avec environ 100 000 euros brut par an après quinze ans d’expérience, ils pourraient voir leur rémunération augmenter de 7 % à 10 %. Ces métiers restent indispensables aux grandes entreprises, ce qui explique ces hausses importantes. Dans l’industrie, les techniciens de maintenance et techniciens de production, dont les compétences sont fortement sollicitées en raison des nombreux départs à la retraite à venir, pourront prétendre à des augmentations comprises entre 3 % et 7 %.
Enfin, les métiers liés à la responsabilité sociale et environnementale (RSE) continuent de bénéficier d’une dynamique positive. Un responsable climat pourra obtenir une augmentation de 8 %, tandis qu’un chef de projet RSE verra potentiellement son salaire grimper de 10 %, renforçant l’attractivité de ces professions dans un contexte où les enjeux environnementaux et sociétaux prennent une place de plus en plus importante dans la stratégie des entreprises.
Dans le secteur de l'informatique, les ingénieurs en cybersécurité, qui débutent avec un salaire annuel brut compris entre 42 000 et 55 000 euros, pourront espérer une augmentation de 5 % à 12 % en 2025. Ces experts sont particulièrement demandés, ce qui renforce leur pouvoir de négociation. Les chefs de projet SAP, spécialisés dans les logiciels de gestion, sont également bien lotis : avec environ 100 000 euros brut par an après quinze ans d’expérience, ils pourraient voir leur rémunération augmenter de 7 % à 10 %. Ces métiers restent indispensables aux grandes entreprises, ce qui explique ces hausses importantes. Dans l’industrie, les techniciens de maintenance et techniciens de production, dont les compétences sont fortement sollicitées en raison des nombreux départs à la retraite à venir, pourront prétendre à des augmentations comprises entre 3 % et 7 %.
Enfin, les métiers liés à la responsabilité sociale et environnementale (RSE) continuent de bénéficier d’une dynamique positive. Un responsable climat pourra obtenir une augmentation de 8 %, tandis qu’un chef de projet RSE verra potentiellement son salaire grimper de 10 %, renforçant l’attractivité de ces professions dans un contexte où les enjeux environnementaux et sociétaux prennent une place de plus en plus importante dans la stratégie des entreprises.