Yves Bernaert, l'échec d'un mandat de sauvetage
Yves Bernaert a quitté son poste de Directeur Général d'Atos après une période marquée par d'importants changements et des défis considérables pour le groupe. Durant son mandat, il a supervisé une intense période de transformation, mais a finalement décidé de partir en raison de divergences sur la gouvernance et l'exécution des nouvelles stratégies de l'entreprise. Son manque d'expérience dans le secteur informatique a été souligné comme une préoccupation majeure, ce qui a entraîné la nomination de Carlo d'Asaro Biondo en tant que soutien opérationnel. L'approche d'Yves Bernaert a été perçue comme insuffisante pour faire face aux défis colossaux auxquels Atos était confronté, notamment la gestion d'une dette énorme et la nécessité de restructurer l'entreprise. Les problèmes internes et les critiques concernant la direction prise par Atos sous sa direction ont également été un point de discorde, suscitant des inquiétudes quant à la viabilité future de l'entreprise.
Yves Bernaert a rejoint Atos en tant que Directeur Général en octobre, mais son mandat a été de courte durée, se terminant seulement trois mois plus tard. Son arrivée n'a pas réussi à stabiliser la situation de l'entreprise, qui était déjà en proie à de graves difficultés financières. Cette instabilité s'est reflétée dans la performance boursière d'Atos, avec une chute significative de la valeur de l'action. Peu après son arrivée, l'action d'Atos a chuté de plus de 15 %, atteignant environ 4 euros, et a perdu environ 40 % de sa valeur depuis le début de l'année.
Yves Bernaert a rejoint Atos en tant que Directeur Général en octobre, mais son mandat a été de courte durée, se terminant seulement trois mois plus tard. Son arrivée n'a pas réussi à stabiliser la situation de l'entreprise, qui était déjà en proie à de graves difficultés financières. Cette instabilité s'est reflétée dans la performance boursière d'Atos, avec une chute significative de la valeur de l'action. Peu après son arrivée, l'action d'Atos a chuté de plus de 15 %, atteignant environ 4 euros, et a perdu environ 40 % de sa valeur depuis le début de l'année.
Paul Saleh, des chantiers titanesques.
Paul Saleh, anciennement Directeur Financier d'Atos, a été choisi pour succéder à Yves Bernaert. Avec une expérience substantielle dans la finance, le redressement et la restructuration d'entreprises, notamment dans le secteur des technologies, Paul Saleh est considéré comme le candidat idéal pour diriger Atos à travers cette période de transformation. Sa priorité est de gérer le refinancement de la dette du groupe, qui s'élève à environ 3,65 milliards d'euros, et de superviser des négociations cruciales, notamment la cession de certaines activités du groupe.
Paul Saleh est confronté à des défis considérables, notamment la nécessité de remettre l'entreprise sur la voie de la rentabilité. Atos a confirmé que ses objectifs financiers, en termes de chiffre d'affaires et de marge opérationnelle pour 2023, devraient être atteints, bien que le flux de trésorerie disponible soit légèrement inférieur aux prévisions. L'entreprise envisage également de scinder ses activités, en cédant sa branche Tech Foundations et en conservant ses activités de conseil en informatique et de cybersécurité. La gestion efficace de cette transition, ainsi que le renforcement du portefeuille d'activités de l'entreprise, restent des priorités majeures pour le nouveau Directeur Général.
Paul Saleh est confronté à des défis considérables, notamment la nécessité de remettre l'entreprise sur la voie de la rentabilité. Atos a confirmé que ses objectifs financiers, en termes de chiffre d'affaires et de marge opérationnelle pour 2023, devraient être atteints, bien que le flux de trésorerie disponible soit légèrement inférieur aux prévisions. L'entreprise envisage également de scinder ses activités, en cédant sa branche Tech Foundations et en conservant ses activités de conseil en informatique et de cybersécurité. La gestion efficace de cette transition, ainsi que le renforcement du portefeuille d'activités de l'entreprise, restent des priorités majeures pour le nouveau Directeur Général.