Six mois après les nominations de Jean-Bernard Lévy et Philippe Varin, qu’en est-il de la coopération entre Areva et EDF ? C’est la question que se pose le journal Les Echos lundi 25 mai. Lors des nominations respectives des deux patrons, outre leurs compétences et leurs expériences de grands patrons, c’est leur compatibilité qui a été mise en avant.
Pour une nouvelle gouvernance du secteur de l’énergie française, tous les détails comptaient. Ainsi, le fait que les deux hommes sortent de la même promotion de Polytechnique et aient, à cette occasion, été partenaires de rugby suffiraient à « débloquer les dossiers » s’amusaient Jean-Bernard Lévy au lendemain de sa nomination. Autre signe de la coopération voulue, Philippe Varin a reçu en plus de sa charge de patron d’Areva, un mandat d’administrateur d’EDF.
Pour une nouvelle gouvernance du secteur de l’énergie française, tous les détails comptaient. Ainsi, le fait que les deux hommes sortent de la même promotion de Polytechnique et aient, à cette occasion, été partenaires de rugby suffiraient à « débloquer les dossiers » s’amusaient Jean-Bernard Lévy au lendemain de sa nomination. Autre signe de la coopération voulue, Philippe Varin a reçu en plus de sa charge de patron d’Areva, un mandat d’administrateur d’EDF.
Peu d’intérêts communs
Tout était en œuvre pour que des échanges opérationnels et décisionnels voient le jour et donnent une nouvelle cohérence au secteur énergétique et nucléaire français. « Pour partir sur de nouvelles bases, les deux groupes ont d’ailleurs rapidement mis sur pied plusieurs groupes de travail sur les dossiers les plus urgents : la négociation interminable sur les contrats de retraitement des combustibles usés à La Hague, celle sur la conversion de l’uranium, ou encore le chantier de l’EPR de Flamanville » souligne Les Echos.
Dans le discours, l’attention mutuelle que se portent les deux groupes est largement perceptible. Mais dans les faits, les intérêts des deux groupes sont bien distincts. Areva veut sauver les meubles quand EDF cherche à renforcer sa position en préparant l’avenir des réacteurs français grâce aux compétences d’Areva. Une coopération opérationnelle dans l’intérêt des deux groupes et de la filière dans son ensemble parait s’éloigner. « La seule observation de cette nouvelle difficulté à travailler ensemble pourrait d’ailleurs être un signal envoyé au gouvernement pour qu’il arbitre un nouveau mode de gouvernance » commente Les Echos.
Dans le discours, l’attention mutuelle que se portent les deux groupes est largement perceptible. Mais dans les faits, les intérêts des deux groupes sont bien distincts. Areva veut sauver les meubles quand EDF cherche à renforcer sa position en préparant l’avenir des réacteurs français grâce aux compétences d’Areva. Une coopération opérationnelle dans l’intérêt des deux groupes et de la filière dans son ensemble parait s’éloigner. « La seule observation de cette nouvelle difficulté à travailler ensemble pourrait d’ailleurs être un signal envoyé au gouvernement pour qu’il arbitre un nouveau mode de gouvernance » commente Les Echos.