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Quand on ajoute de l’incertitude à de l’inconnu, le résultat est difficile à appréhender. Ainsi, sans grande surprise il faut le souligner, économistes et banques centrales ont revu leur copie concernant l’inflation. « Selon la première estimation d’Eurostat publiée mardi 30 novembre, le taux d’inflation dans la zone euro a atteint un niveau record à 4,9 % sur un an, une première depuis 1991. Le chiffre peut paraître impressionnant mais banquiers centraux et économistes s’accordent depuis plusieurs mois à dire que le phénomène, lié à la sortie de la crise sanitaire et à la flambée des prix de l’énergie, ne devrait pas durer. "Si l’on ne prend pas en compte le prix de l’énergie, l’inflation tombe à 2,5 % dans la zone euro", explique à France 24 Stéphanie Villers, auteure de "Crise économique 2020 : vers un nouveau monde ?". Pour l'économiste, "ce chiffre montre que l’inflation semble plus maîtrisée qu’à première vue" », souligne la chaine d’info publique à l’international.
La baisse du prix du pétrole qui laisse présager un retour à la normale est gâchée par l’annonce du patron de la banque centrale américaine. Jerome Powell a en effet affirmé qu’il n’était pas pertinent de parler d’une inflation temporaire et reconnu que le risque d’une situation persistante était réel. « Outre-Atlantique, la hausse des prix est au plus haut depuis 31 ans. Pour calmer le jeu, la Fed va actionner les deux leviers dont elle dispose : mettre un terme à sa politique de rachat d’actifs et sans doute relever ses taux d’intérêts dès la mi-2022 » ajoute France 24. Des solutions homéopathiques face à une tendance mondiale. L’enjeu désormais repose sur la capacité des États à atténuer les effets de l’inflation sans entrer dans des logiques économiques qui l’intégreraient. Tenir, mais jusqu’à quand ? La réponse se fait attendre.
La baisse du prix du pétrole qui laisse présager un retour à la normale est gâchée par l’annonce du patron de la banque centrale américaine. Jerome Powell a en effet affirmé qu’il n’était pas pertinent de parler d’une inflation temporaire et reconnu que le risque d’une situation persistante était réel. « Outre-Atlantique, la hausse des prix est au plus haut depuis 31 ans. Pour calmer le jeu, la Fed va actionner les deux leviers dont elle dispose : mettre un terme à sa politique de rachat d’actifs et sans doute relever ses taux d’intérêts dès la mi-2022 » ajoute France 24. Des solutions homéopathiques face à une tendance mondiale. L’enjeu désormais repose sur la capacité des États à atténuer les effets de l’inflation sans entrer dans des logiques économiques qui l’intégreraient. Tenir, mais jusqu’à quand ? La réponse se fait attendre.