L'utilisation des langues africaines comme vecteur de l'instruction est reconnu comme étant
un facteur essentiel d'une éducation de qualité en Afrique. En effet, l'inefficacité scolaire,
qu'attestent les taux élevés d'abandon et de redoublement parmi les apprenants, est liée, dans
une large mesure, au fait que les enfants doivent apprendre à lire, acquérir des connaissances
et passer des examens dans une langue que souvent ils ne maîtrisent pas, ni ne pratiquent.
Une étude de 2005, commandée par l'ADEA, l'UIL et la GTZ et présentée à une conférence
à Windhoek (Namibie) sur l'enseignement en langues locales et l'éducation bilingue, a
montré la nécessité de promouvoir l'éducation multilingue pour améliorer les résultats de
l'apprentissage et l'efficacité des systèmes éducatifs africains. Sur la base des conclusions de
la conférence, un guide d'orientation des politiques a été élaboré.
A Ouagadougou, les participants échangeront sur les enseignements tirés des pratiques
concrètes visant à promouvoir et à mettre en oeuvre des politiques efficaces d'éducation
multilingue. Ils approfondiront les leçons apprises dans le but d'améliorer la compréhension
des conditions de réussite.
La conférence traitera des défis relevant à la fois de la volonté politique, de l'expérience
technique et du développement des capacités pour l'introduction de la réforme, importante
mais nécessaire, des politiques et pratiques concernant l'utilisation des langues africaines
dans l'éducation et par conséquent de l'amélioration de la qualité de l'éducation pour tous en
Afrique. Il s'agit aussi de contribuer à la réalisation des objectifs du Plan d'action de l'Union
africaine pour la Deuxième décennie de l'Education en Afrique.
La conférence sera divisée en deux parties. Un atelier d'une journée pour les experts se
concentrera sur les défis et principes directeurs pour le développement et la mise en oeuvre
des politiques d'enseignement par les langues. Parmi les questions abordées figureront : les
cadres légaux et les politiques ; le plaidoyer, notamment en direction au niveau des
communautés ; le renforcement institutionnel et le développement des capacités ; l'évaluation
des résultats de l'apprentissage ; les curricula et la formation ; la recherche. Les
recommandations de la réunion des experts seront ensuite présentées aux ministres pour leur
validation.
Le principal résultat attendu de la rencontre est l'adoption d'un guide des politiques – qui sera
ensuite diffusé et publié - sur la mise en oeuvre de réformes visant l'éducation multilingue et
l'utilisation des langues africaines comme langues d'instruction.
Outre le Burkina Faso, les pays suivants, invités aux niveaux ministériel et technique, sont
attendus à la conférence : l'Afrique du Sud, l'Angola, le Bénin, le Botswana, le Cameroun, le
Congo, la Côte d'Ivoire, l'Ethiopie, le Ghana, la Libye, Madagascar, le Malawi, le Mali, l'Ile
Maurice, le Mozambique, la Namibie, le Niger, le Nigéria, l'Ouganda, la République
centrafricaine, la République démocratique du Congo, le Rwanda, le Sénégal, le Tchad et la
Zambie.
un facteur essentiel d'une éducation de qualité en Afrique. En effet, l'inefficacité scolaire,
qu'attestent les taux élevés d'abandon et de redoublement parmi les apprenants, est liée, dans
une large mesure, au fait que les enfants doivent apprendre à lire, acquérir des connaissances
et passer des examens dans une langue que souvent ils ne maîtrisent pas, ni ne pratiquent.
Une étude de 2005, commandée par l'ADEA, l'UIL et la GTZ et présentée à une conférence
à Windhoek (Namibie) sur l'enseignement en langues locales et l'éducation bilingue, a
montré la nécessité de promouvoir l'éducation multilingue pour améliorer les résultats de
l'apprentissage et l'efficacité des systèmes éducatifs africains. Sur la base des conclusions de
la conférence, un guide d'orientation des politiques a été élaboré.
A Ouagadougou, les participants échangeront sur les enseignements tirés des pratiques
concrètes visant à promouvoir et à mettre en oeuvre des politiques efficaces d'éducation
multilingue. Ils approfondiront les leçons apprises dans le but d'améliorer la compréhension
des conditions de réussite.
La conférence traitera des défis relevant à la fois de la volonté politique, de l'expérience
technique et du développement des capacités pour l'introduction de la réforme, importante
mais nécessaire, des politiques et pratiques concernant l'utilisation des langues africaines
dans l'éducation et par conséquent de l'amélioration de la qualité de l'éducation pour tous en
Afrique. Il s'agit aussi de contribuer à la réalisation des objectifs du Plan d'action de l'Union
africaine pour la Deuxième décennie de l'Education en Afrique.
La conférence sera divisée en deux parties. Un atelier d'une journée pour les experts se
concentrera sur les défis et principes directeurs pour le développement et la mise en oeuvre
des politiques d'enseignement par les langues. Parmi les questions abordées figureront : les
cadres légaux et les politiques ; le plaidoyer, notamment en direction au niveau des
communautés ; le renforcement institutionnel et le développement des capacités ; l'évaluation
des résultats de l'apprentissage ; les curricula et la formation ; la recherche. Les
recommandations de la réunion des experts seront ensuite présentées aux ministres pour leur
validation.
Le principal résultat attendu de la rencontre est l'adoption d'un guide des politiques – qui sera
ensuite diffusé et publié - sur la mise en oeuvre de réformes visant l'éducation multilingue et
l'utilisation des langues africaines comme langues d'instruction.
Outre le Burkina Faso, les pays suivants, invités aux niveaux ministériel et technique, sont
attendus à la conférence : l'Afrique du Sud, l'Angola, le Bénin, le Botswana, le Cameroun, le
Congo, la Côte d'Ivoire, l'Ethiopie, le Ghana, la Libye, Madagascar, le Malawi, le Mali, l'Ile
Maurice, le Mozambique, la Namibie, le Niger, le Nigéria, l'Ouganda, la République
centrafricaine, la République démocratique du Congo, le Rwanda, le Sénégal, le Tchad et la
Zambie.