A trop vouloir fidéliser ses clients les plus fidèles, Amazon paye le prix en termes de résultats. Car il semble bien que ce soit l’engagement de livrer ses meilleurs utilisateurs en moins de 24 heures qui soit à l’origine de la baisse des bénéfices trimestriels. « Aussi, pour la première fois depuis deux ans, les bénéfices trimestriels d’Amazon reculent. Le repli de 26% par rapport au troisième trimestre 2018 fait retomber les profits à 2,13 milliards de dollars en dépit d’un gain de 24% du chiffre d’affaires de la firme de Seattle (État de Washington), à 70 milliards de dollars » nous apprend Le Figaro.
Même si ces tendances sont intéressantes parce qu’elles nous disent quelque chose sur l’impact des récentes décisions stratégiques, elles n’en demeurent pas moins biaisées parce qu’il s’agit d’Amazon. La société la plus puissante du monde peut en effet se permettre des stratégies osées en misant sur sa puissance financière qui est sans équivalent. Et cela, même si la bourse a réagi de manière très prévisible en accueillant ses résultats trimestriels par une baisse de sept points du cours du Nasdaq. « En outre, deux autres tendances les inquiètent. L’entreprise est tout d’abord moins optimiste que prévu pour le quatrième trimestre, période la plus importante en raison des fêtes de fin d’année. Elle vise entre 80 et 86,5 milliards de dollars de chiffre d’affaires, au lieu des 87,4 anticipés par Wall Street. L’autre point délicat : la croissance folle du chiffre d’affaires d’AWS, la filiale d’Amazon dans les services informatiques sur le cloud, ralentit. La voilà tombée à 35% dans le contexte d’un chiffre d’affaires trimestriel qui atteint désormais 9 milliards de dollars » ajoute le quotidien français.
Il n’en reste pas moins qu’Amazon compte bien poursuivre son plan avec la livraison en moins d’une journée. Car même si les conséquences immédiates sont mauvaises pour el chiffre d’affaires, ce pari fait beaucoup pour la fidélisation des clients et le développement des infrastructures. « Fidèle aux pratiques qui ont fait son succès, Amazon sacrifie ses profits à court terme pour améliorer la rapidité de son service, ce qui, à terme, est censé accélérer ses ventes » commente justement Le Figaro. Il y a des logiques entrepreneuriales qui dépassent celles de la bourse.
Même si ces tendances sont intéressantes parce qu’elles nous disent quelque chose sur l’impact des récentes décisions stratégiques, elles n’en demeurent pas moins biaisées parce qu’il s’agit d’Amazon. La société la plus puissante du monde peut en effet se permettre des stratégies osées en misant sur sa puissance financière qui est sans équivalent. Et cela, même si la bourse a réagi de manière très prévisible en accueillant ses résultats trimestriels par une baisse de sept points du cours du Nasdaq. « En outre, deux autres tendances les inquiètent. L’entreprise est tout d’abord moins optimiste que prévu pour le quatrième trimestre, période la plus importante en raison des fêtes de fin d’année. Elle vise entre 80 et 86,5 milliards de dollars de chiffre d’affaires, au lieu des 87,4 anticipés par Wall Street. L’autre point délicat : la croissance folle du chiffre d’affaires d’AWS, la filiale d’Amazon dans les services informatiques sur le cloud, ralentit. La voilà tombée à 35% dans le contexte d’un chiffre d’affaires trimestriel qui atteint désormais 9 milliards de dollars » ajoute le quotidien français.
Il n’en reste pas moins qu’Amazon compte bien poursuivre son plan avec la livraison en moins d’une journée. Car même si les conséquences immédiates sont mauvaises pour el chiffre d’affaires, ce pari fait beaucoup pour la fidélisation des clients et le développement des infrastructures. « Fidèle aux pratiques qui ont fait son succès, Amazon sacrifie ses profits à court terme pour améliorer la rapidité de son service, ce qui, à terme, est censé accélérer ses ventes » commente justement Le Figaro. Il y a des logiques entrepreneuriales qui dépassent celles de la bourse.