La montée en puissance d’Amazon Prime est certaine. Alors que l’on voyait arriver au compte-goutte depuis 2014 des productions et principalement américaines ou internationales, un cap semble être franchi. C’est du moins ce que la compagnie veut que l’on retienne de la conférence de presse qui a été donné lundi 22 mars : « l’entreprise de Jeff Bezos a annoncé le lancement, cette année, de dix contenus produits dans l’Hexagone. En Europe, Amazon a vingt-cinq projets en cours, c’est 70 % de plus qu’en 2020. Depuis le début de son expansion sur le continent, en 2014, l’entreprise n’en avait diffusé que trente… Au niveau mondial, Prime Video revendique deux cent cinquante projets. Et, fait marquant, le service investit désormais lourdement dans le sport » résume Le Monde .
L’accélération est un fait. En 2019 aucun film, documentaire ou série n’ont été produit pour en France et seulement eux en 2020. Mais si l’accélération semble supersonique c’est aussi parce que les contenus prévus pour 2020 ont été décalés à 2021 en raison de la pandémie covid-19. Mais si la compagnie présente cette approche comme une décision stratégique, difficile de ne pas y voir aussi la transposition de la directive européenne obligeant les services de VOD à investir 20% de leur chiffre d’affaires dans des productions locales. Ainsi dorénavant Prime vise une production française par mois.
« Parmi les sorties en 2021, Le Bal des folles est un film de et avec Mélanie Laurent, sur une femme internée pour pratique du spiritisme, à la fin du XIXe siècle. La série Salade grecque, de Cédric Klapisch, prolonge sa trilogie sur l’Europe lancée avec L’Auberge espagnole (2002). La série Operations Totems, avec Niels Schneider, Vera Kolesnikova ou José Garcia, suit des espions pendant la guerre froide. La série Miskina, sur une jeune musulmane incarnée par l’humoriste Melha Bedia, illustre, elle, la volonté de Prime Video de refléter « la diversité » de la société. Cette politique, comme la diffusion de stand-up comiques, est partagée avec Netflix. Toutefois, Amazon se distingue avec des émissions adaptées de formats étrangers : dans le jeu « LOL, tu ris, tu perds », dix humoristes, de Kyan Khojandi à Gérard Jugnot, devront faire rire les autres pour les éliminer. Dans « Celebrity Hunted », des personnalités – Laure et Florent Manaudou, Squeezie et Seb la Frite… – devront échapper à « des experts de la traque » » analyse Le Monde. C’est la force et la faiblesse de Prime. Une pate très anglo-saxone même pour les productions françaises et européennes.
L’accélération est un fait. En 2019 aucun film, documentaire ou série n’ont été produit pour en France et seulement eux en 2020. Mais si l’accélération semble supersonique c’est aussi parce que les contenus prévus pour 2020 ont été décalés à 2021 en raison de la pandémie covid-19. Mais si la compagnie présente cette approche comme une décision stratégique, difficile de ne pas y voir aussi la transposition de la directive européenne obligeant les services de VOD à investir 20% de leur chiffre d’affaires dans des productions locales. Ainsi dorénavant Prime vise une production française par mois.
« Parmi les sorties en 2021, Le Bal des folles est un film de et avec Mélanie Laurent, sur une femme internée pour pratique du spiritisme, à la fin du XIXe siècle. La série Salade grecque, de Cédric Klapisch, prolonge sa trilogie sur l’Europe lancée avec L’Auberge espagnole (2002). La série Operations Totems, avec Niels Schneider, Vera Kolesnikova ou José Garcia, suit des espions pendant la guerre froide. La série Miskina, sur une jeune musulmane incarnée par l’humoriste Melha Bedia, illustre, elle, la volonté de Prime Video de refléter « la diversité » de la société. Cette politique, comme la diffusion de stand-up comiques, est partagée avec Netflix. Toutefois, Amazon se distingue avec des émissions adaptées de formats étrangers : dans le jeu « LOL, tu ris, tu perds », dix humoristes, de Kyan Khojandi à Gérard Jugnot, devront faire rire les autres pour les éliminer. Dans « Celebrity Hunted », des personnalités – Laure et Florent Manaudou, Squeezie et Seb la Frite… – devront échapper à « des experts de la traque » » analyse Le Monde. C’est la force et la faiblesse de Prime. Une pate très anglo-saxone même pour les productions françaises et européennes.