Est-ce que le site de Belfort va disparaitre ? Le berceau historique de la compagnie française est en danger avec un plan de transfert de la production de locomotives dans le Bas-Rhin. Une décision du groupe qui rencontre une forte opposition localement. « Samedi 24 septembre, de 3 500 à 5 000 personnes ont défilé lors d’une « journée morte ». C’est près de 10 % de la population de la cité du Lion. Les « Alsthommes », comme ils se sont renommés, ont manifesté pour obtenir au plus vite une solution pérenne pour le site historique où ont été créés, il y a quarante ans, les premiers TGV » rapporte le journal Le Monde.
Les propositions du gouvernement très attendues
La situation est dans une impasse et les regards se tournent vers le gouvernement. « Dimanche 25 septembre, Laurent Berger, le secrétaire général de la CFDT, a estimé que l’Etat, qui détient 20 % des droits de vote au conseil d’administration du groupe ferroviaire, a « le devoir de sauver » le constructeur et son site historique de Belfort. Cependant, c’est lundi 26 septembre que des premiers éléments pourraient être distillés sur l’avenir du site belfortain » continue le quotidien de l’après-midi.
Alstom est de toute façon dans une situation où, sauf coup de théâtre, son activité va baisser. « Mardi 20 septembre, lors du Salon InnoTrans à Berlin, Henri Poupart-Lafarge expliquait que, sans nouvelles commandes en France, « l’activité pourrait baisser de 30 % à l’avenir » sur l’ensemble des sites hexagonaux. Cela pourrait entraîner un plan social important, sachant que les sites français dépendent à 60 % des commandes locales » explique Le Monde. Mais au-delà du carnet de commandes, l’Etat serait bien inspiré de profiter de l’occasion pour donner une nouvelle dynamique au groupe qui demeure un des joyaux de l’industrie et de l’innovation tricolore à l’international.
Alstom est de toute façon dans une situation où, sauf coup de théâtre, son activité va baisser. « Mardi 20 septembre, lors du Salon InnoTrans à Berlin, Henri Poupart-Lafarge expliquait que, sans nouvelles commandes en France, « l’activité pourrait baisser de 30 % à l’avenir » sur l’ensemble des sites hexagonaux. Cela pourrait entraîner un plan social important, sachant que les sites français dépendent à 60 % des commandes locales » explique Le Monde. Mais au-delà du carnet de commandes, l’Etat serait bien inspiré de profiter de l’occasion pour donner une nouvelle dynamique au groupe qui demeure un des joyaux de l’industrie et de l’innovation tricolore à l’international.