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Alstom, General Electric doit créer 1 000 emplois




Mercredi 25 Juin 2014


L’accord sur Alstom conclu entre le groupe, General Electric et l’Etat implique la création de mille emplois par l’Américain. En cas de non respect de cette clause, General Electric devra payer une pénalité financière de 50 000 euros par emploi manquant à l’Etat français.



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Lundi au micro de RMC, le ministre de l’Economie Arnaud Montebourg a confirmé que l’accord entre Alstom, l’Etat français et General Electric incluait la création non négociable de mille emplois. Après que le feuilleton sur le rachat du groupe français défraye la chronique pendant plusieurs semaines, le gouvernement insiste sur cette clause pour mettre en avant les arguments qui ont fait pencher la balance en faveur du groupe américain.

Pénalités en cas de non respect, une première

« Pour la première fois, une entreprise mondiale accepte de prendre des engagements avec des pénalités s'ils ne sont pas tenus. C'est un précédent, cela pourrait devenir un exemple à suivre » a ajouté le ministre de l’Economie. En cas de non respect de cet engagement General Electric devra payer 50 000 par emploi manquant à l’Etat français.

Le ministre a expliqué que le but n’était pas d’avoir recours à la loi mais simplement d’obtenir des garanties importantes pour que « les emplois restent en France. » Le nombre d’emplois est avant tout une manière pour l’Etat de s’assurer que le nouvel actionnaire d’Alstom ne déplace pas à l’étranger les centres opérationnels de l’entreprise. Le message a été martelé par les responsables d’Alstom et de General Electric.

Par ailleurs, le gouvernement a annoncé avoir engagé la cession de 3,1% voire 3,6% du capital de GDF Suez pour que l’Etat ait les moyens d’entrer au capital d’Alstom. Si l’on prend en compte le prix des actions de GDF Suez à la clôture de la bourse mardi 24 juin, l’opération pourrait rapporter 1,56 milliard d’euros. La Tribune ajoute que « l'offre et la vente des actions GDF SUEZ par l'Etat en France sera effectuée dans le cadre d'un "placement privé auprès d'investisseurs qualifiés" et "ne sera pas ouverte au public en France", précise Bercy. »
 





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