Il veut que le trafic aérien reprenne, et on le comprend. Le patron d’Airbus, Guillaume Faury a donné une interview à France 2 durant laquelle il a appelé à la reprise du trafic aérien en Europe. Depuis le début de la crise sanitaire, le secteur aérien est frappé de plein fouet. Airbus, à l’image des entreprises concernées directement, a multiplié les déclarations inquiètes et les annonces de plans de réorganisations. Des centaines de postes devraient être supprimés pour que le groupe survive, avait déclaré la direction à ses salariés durant le confinement.
« On est prêts maintenant, on a besoin de décisions politiques », explique le dirigeant qui veut « une reprise des vols pour éviter des dommages trop profonds sur les compagnies aériennes et donc un impact trop durable sur le secteur aéronautique et des sociétés comme Airbus » a-t-il expliqué à la chaine du service public.
La compagnie aéronautique a vu son activité chuter d’environ 30 ou 40% et ne parvient pas encore à évaluer l’étendue des dégâts. Comme beaucoup d’acteurs économiques, ce sont les incertitudes sur le calendrier de reprise qui pèse le plus. Avec des frontières entre les pays et de l’UE fermées depuis le 17 mars et des vols internes bannis depuis la même date, le transport aérien va sortir de cette crise très affaibli.
« Pour les frontières intérieures, Jean-Yves Le Drian, le ministre des Affaires étrangères, espère un assouplissement des restrictions aux frontières à partir du 15 juin. Un peu plus de 5.000 vols ont été recensés lundi en Europe par l’Organisation européenne pour la sécurité de la navigation aérienne (Eurocontrol). C’est 85 % de moins qu’il y a un an… mais quand même 5 % de plus qu’à la mi-avril » rappelle 20 Minutes. Mais une fois de plus, l’extrême prudence dans les communications du gouvernement rende quasiment impossible la planification des entreprises qui cherchent à traverser la tempête.
« On est prêts maintenant, on a besoin de décisions politiques », explique le dirigeant qui veut « une reprise des vols pour éviter des dommages trop profonds sur les compagnies aériennes et donc un impact trop durable sur le secteur aéronautique et des sociétés comme Airbus » a-t-il expliqué à la chaine du service public.
La compagnie aéronautique a vu son activité chuter d’environ 30 ou 40% et ne parvient pas encore à évaluer l’étendue des dégâts. Comme beaucoup d’acteurs économiques, ce sont les incertitudes sur le calendrier de reprise qui pèse le plus. Avec des frontières entre les pays et de l’UE fermées depuis le 17 mars et des vols internes bannis depuis la même date, le transport aérien va sortir de cette crise très affaibli.
« Pour les frontières intérieures, Jean-Yves Le Drian, le ministre des Affaires étrangères, espère un assouplissement des restrictions aux frontières à partir du 15 juin. Un peu plus de 5.000 vols ont été recensés lundi en Europe par l’Organisation européenne pour la sécurité de la navigation aérienne (Eurocontrol). C’est 85 % de moins qu’il y a un an… mais quand même 5 % de plus qu’à la mi-avril » rappelle 20 Minutes. Mais une fois de plus, l’extrême prudence dans les communications du gouvernement rende quasiment impossible la planification des entreprises qui cherchent à traverser la tempête.