591 millions de dollars pour être maitre à bord. Airbus a annoncé le rachat de la participation de Bombardier dans la filiale Airbus Canada (SCAC). Le constructeur canadien détenait 33,58% tandis que l’État du Canada contrôle 25%. Avec 75% de la société en commandite, Airbus ne compte pas s’arrêter là. En 2026, la participation du Canada sera également rachetée annonce le communiqué. Une opération qui était déjà programmée mais pour 2023.
« « Cette transaction soutient nos efforts pour régler la question de notre structure de capital et finalise notre retrait du secteur aéronautique commercial », a indiqué pour sa part le président et chef de la direction de Bombardier, Alain Bellemare, cité dans le texte. Il a souligné que l’entreprise effectuait ce retrait « de manière responsable, en préservant les emplois et en renforçant le secteur aéronautique au Québec et au Canada ». L’entreprise contrôlée par les familles Beaudoin et Bombardier, héritières du fondateur et inventeur de la motoneige dans les années 1940, est plombée par une dette de plus de 9 milliards de dollars américains (8,2 milliards d’euros) » rapporte Le Monde.
Le dossier est donc complexe pour Airbus qui veut accentuer sa présence dans la région américaine qui est stratégique dans sa relation concurrentielle avec Boeing. Avec des arguments de soutien de l’emploi et de sauvetage d’un secteur en perdition au Canada, la stratégie est ambitieuse. « Parmi les scénarios évoqués pour permettre au groupe de se désendetter figure également la possible cession de son activité ferroviaire. Le quotidien économique allemand Handeslbatt a affirmé mercredi que le français Alstom était sur les rangs, pour une transaction de 7 milliards d’euros, mais aucune des deux entreprises ne l’a confirmé dans l’immédiat » rapporte le journal français. Le dossier mérite d’être suivi avec attention d’autant que la mauvaise passe de Boeing pourrait bien changer la donner dans le secteur de l’aviation civile.
« « Cette transaction soutient nos efforts pour régler la question de notre structure de capital et finalise notre retrait du secteur aéronautique commercial », a indiqué pour sa part le président et chef de la direction de Bombardier, Alain Bellemare, cité dans le texte. Il a souligné que l’entreprise effectuait ce retrait « de manière responsable, en préservant les emplois et en renforçant le secteur aéronautique au Québec et au Canada ». L’entreprise contrôlée par les familles Beaudoin et Bombardier, héritières du fondateur et inventeur de la motoneige dans les années 1940, est plombée par une dette de plus de 9 milliards de dollars américains (8,2 milliards d’euros) » rapporte Le Monde.
Le dossier est donc complexe pour Airbus qui veut accentuer sa présence dans la région américaine qui est stratégique dans sa relation concurrentielle avec Boeing. Avec des arguments de soutien de l’emploi et de sauvetage d’un secteur en perdition au Canada, la stratégie est ambitieuse. « Parmi les scénarios évoqués pour permettre au groupe de se désendetter figure également la possible cession de son activité ferroviaire. Le quotidien économique allemand Handeslbatt a affirmé mercredi que le français Alstom était sur les rangs, pour une transaction de 7 milliards d’euros, mais aucune des deux entreprises ne l’a confirmé dans l’immédiat » rapporte le journal français. Le dossier mérite d’être suivi avec attention d’autant que la mauvaise passe de Boeing pourrait bien changer la donner dans le secteur de l’aviation civile.