La situation n’a que trop durer. Air France est un gâchis difficile à regarder en face. La compagnie tricolore a ainsi vu le conflit social dégénérer pour atteindre une situation où la marque s’est considérablement détériorée. Une situation insupportable causée en grande partie par des organisations syndicales intransigeantes qui ont choisi au printemps la crise managériale plutôt que d’accepter les propositions de la direction. Avec la nouvelle équipe dirigeante il est désormais urgent de se mettre d’accord pour aller de l’avant et tenter si possible de faire oublier ces tristes épisodes.
Lueur à l’horizon, le SPAF, deuxième syndicat des pilotes Air France vient d’annoncer qu’il acceptait la proposition de la direction. « Celle-ci porte sur une hausse de 4% en deux temps (2% pour 2018 et 2% le 1er janvier 2019), suivie d'une réunion en octobre 2019 pour parler de la suite. L'intersyndicale quant à elle demande que la hausse du 1er janvier 2019 ne soit pas une avance sur les négociations de 2019. Plusieurs personnalités du SNPL appelle la direction du syndicat à consulter les adhérents sur la proposition de la direction » raconte La Tribune .
Par communiqué, le syndicat a cherché à montrer qu’une nouvelle phase pouvait s’ouvrir « Nous pensons que la sortie d'une équipe directoriale déconfite doit permettre de mettre la suivante au défi dès son arrivée, sans aucunement faire table rase du passé. Il ne faut pas chercher, auprès de certains dirigeants, une forme de vengeance pour des erreurs commises par d'autres. Le SPAF, syndicat revendicatif et combatif, cherche des solutions plutôt que des querelles. Entre l'inertie et le mouvement, nous avons choisi le second. » Le plus dur n’est pas encore fait puisqu’il faut maintenant convaincre le SPAF, le syndicat majoritaire qui a d’ores et déjà déclaré que la proposition de la direction ne pouvait pas être considérée comme une avancée.
Lueur à l’horizon, le SPAF, deuxième syndicat des pilotes Air France vient d’annoncer qu’il acceptait la proposition de la direction. « Celle-ci porte sur une hausse de 4% en deux temps (2% pour 2018 et 2% le 1er janvier 2019), suivie d'une réunion en octobre 2019 pour parler de la suite. L'intersyndicale quant à elle demande que la hausse du 1er janvier 2019 ne soit pas une avance sur les négociations de 2019. Plusieurs personnalités du SNPL appelle la direction du syndicat à consulter les adhérents sur la proposition de la direction » raconte La Tribune .
Par communiqué, le syndicat a cherché à montrer qu’une nouvelle phase pouvait s’ouvrir « Nous pensons que la sortie d'une équipe directoriale déconfite doit permettre de mettre la suivante au défi dès son arrivée, sans aucunement faire table rase du passé. Il ne faut pas chercher, auprès de certains dirigeants, une forme de vengeance pour des erreurs commises par d'autres. Le SPAF, syndicat revendicatif et combatif, cherche des solutions plutôt que des querelles. Entre l'inertie et le mouvement, nous avons choisi le second. » Le plus dur n’est pas encore fait puisqu’il faut maintenant convaincre le SPAF, le syndicat majoritaire qui a d’ores et déjà déclaré que la proposition de la direction ne pouvait pas être considérée comme une avancée.