« Boost, le projet de filiale moyen et long-courrier à bas coût d'Air France, pourra-t-il bientôt décoller ? La réponse est entre les mains des pilotes du SNPL, syndicat majoritaire, qui se prononcent ce lundi sur la création de cette nouvelle compagnie », explique un article en ligne du journal Le Point, qui ajoute que « les adhérents du SNPL (65 % des voix pilotes) ont jusqu'à 10 heures pour donner - ou non - leur feu vert à un projet d'accord social rendant possible « Trust Together » (la confiance ensemble), le plan stratégique présenté début novembre par le PDG d'Air France-KLM, Jean-Marc Janaillac. »
« Se relancer face à la concurrence »
L'un des piliers de ce plan s'appelle « Boost », « un projet de filiale reprenant les lignes moyen et long-courrier très déficitaires d'Air France. » L'article du Point souligne que « l'objectif de la nouvelle compagnie est de permettre au groupe tricolore de se relancer face à la concurrence de plus en plus vive des low cost et des compagnies du Golfe, le plan stratégique dans son ensemble comprenant également des mesures de compétitivité. »
Cependant, « l'assentiment des pilotes consultés par le SNPL est indispensable pour que la direction d'Air France puisse réaliser la nouvelle compagnie en interne, et la voir s'envoler dès le début de la saison hivernale avec six avions moyen-courriers vers quatre destinations. »
L'article du Point ajoute ainsi que « trois options s'offrent à eux : dire « oui » au projet d'accord de la direction, « oui » à un texte amendé par le SNPL, ou « non » aux deux. Le bureau du SNPL a fait campagne pour la deuxième option, persuadé que la direction ne pourrait pas refuser « ses dernières revendications ». »
Philippe Evain, le PDG d'Air France, Président du syndicat SNPL affirme : « Ce serait de la folie pure », faisant valoir le « peu de différences » entre les deux textes.
Cependant, « l'assentiment des pilotes consultés par le SNPL est indispensable pour que la direction d'Air France puisse réaliser la nouvelle compagnie en interne, et la voir s'envoler dès le début de la saison hivernale avec six avions moyen-courriers vers quatre destinations. »
L'article du Point ajoute ainsi que « trois options s'offrent à eux : dire « oui » au projet d'accord de la direction, « oui » à un texte amendé par le SNPL, ou « non » aux deux. Le bureau du SNPL a fait campagne pour la deuxième option, persuadé que la direction ne pourrait pas refuser « ses dernières revendications ». »
Philippe Evain, le PDG d'Air France, Président du syndicat SNPL affirme : « Ce serait de la folie pure », faisant valoir le « peu de différences » entre les deux textes.