Est-ce que le feuilleton interminable et insupportable d’Air France-KLM aurait eu lieu sans l’Etat français à l’actionnariat ? Le sabordage par à coup de la compagnie aérienne est un gâchis insupportable, mêlant irresponsabilité des syndicats et laisser-faire de l’Etat Français. La situation a fini par être tellement insupportable que le Pays-Bas a décidé de prendre la main en entrant par surprise au capital de l’entreprise. « Si le ministre Bruno Le Maire a simplement jugé l’opération "inamicale", son entourage n’a pas de mots assez durs pour qualifier l’interventionnisme des Pays-Bas. Sans se prononcer sur la légitimité de l’inquiétude des Néerlandais, on ne peut que constater que l’État français n’est par le dernier à voler au secours de ses fleurons menacés, voire à monter des mécanos industriels » ironise très justement L’Usine Nouvelle.
Du point de vue du patriotisme économique, l’arrivée des Pays-Bas au même niveau que la France est clairement une mauvaise nouvelle. Mais qui pourrait leur jeter la pierre ? La France a-t-elle montré qu’elle était capable de peser au board d’Air France-KLM en trouvant une solution ? La réponse est dans les résultats et les crises à répétition que vit la société. « Notre objectif est de faire en sorte que nous puissions construire ensemble une compagnie européenne encore meilleure » a expliqué le ministre hollandais Wopke Hoekstra.
Depuis la fusion d’Air France avec le néerlandais KLM en 2003, le sort de la compagnie est autant suivi à la Haye qu’à Paris, n’en déplaise à Bruno Le Maire. « Aujourd’hui, Bruno Le maire reproche aux Néerlandais de ne pas avoir cherché calmement une solution plutôt que de s’armer en montant au capital d’Air France KLM. Mais à La Haye, on s’est simplement souvenu du conseil d’Al Capone : "On obtient plus de choses en étant poli et armé que juste poli" » conclu avec humour L’Usine Nouvelle.
Du point de vue du patriotisme économique, l’arrivée des Pays-Bas au même niveau que la France est clairement une mauvaise nouvelle. Mais qui pourrait leur jeter la pierre ? La France a-t-elle montré qu’elle était capable de peser au board d’Air France-KLM en trouvant une solution ? La réponse est dans les résultats et les crises à répétition que vit la société. « Notre objectif est de faire en sorte que nous puissions construire ensemble une compagnie européenne encore meilleure » a expliqué le ministre hollandais Wopke Hoekstra.
Depuis la fusion d’Air France avec le néerlandais KLM en 2003, le sort de la compagnie est autant suivi à la Haye qu’à Paris, n’en déplaise à Bruno Le Maire. « Aujourd’hui, Bruno Le maire reproche aux Néerlandais de ne pas avoir cherché calmement une solution plutôt que de s’armer en montant au capital d’Air France KLM. Mais à La Haye, on s’est simplement souvenu du conseil d’Al Capone : "On obtient plus de choses en étant poli et armé que juste poli" » conclu avec humour L’Usine Nouvelle.