Il a montré que la mise en jeu de sa démission n’était pas une parole en l’air. Face aux positions inamovibles des syndicats, Jean-Marc Janaillac a finalement quitte la tête de Air France-KLM après des semaines de tension. Une nouvelle page d’incertitude s’ouvre pour la compagnie dont le nom commence à rimer avec « flight cancelled ». « Moins de deux ans après son arrivée à la tête d'Air France-KLM, il a démissionné ce mardi à l'issue de l'assemblée générale des actionnaires au cours de laquelle il a passé le témoin à Anne-Marie Couderc, nommée par le conseil d'administration pour assurer la présidence non exécutive par intérim du groupe (et d'Air France), le temps de trouver un nouveau patron. Le conseil a confié les manettes opérationnelles à un collège de trois directeurs généraux, Franck Terner, le DG d'Air France, Pieter Elbers, le président du directoire de KLM et Frédéric Gagey, le directeur financier d'Air France-KLM » résume La Tribune.
Quelques minutes avant l’assemblée générale, l’ex PDG a donné sa version de la situation, déplorant un contexte conflictuel dans lequel aucune des ses mains tendues n’a été saisie. « Pour Jean-Marc Janaillac, les évènements récents à Air France montrent la nécessité de "refonder plus vite et plus profondément" la compagnie en revoyant notamment "son modèle d'organisation et son modèle de management", qui fonctionne trop souvent encore "comme une entreprise publique, très verticale et très administrative, avec de grands silos" » rapporte le site du magazine économique. Janaillac affirme ainsi que son objectif était de refonder le système managérial de l’entreprise et que c’est ce qui a été bloqué.
Enfin, sur le business model même du groupe, il estime qu’il y a beaucoup à faire pour que la compagnie définisse son identité. « Sur le plan opérationnel, Jean-Marc Janaillac relève plusieurs défis. Notamment celui du low-cost long-courrier et celui de la menace que font peser sur les hubs d'Amsterdam et de Roissy les nouveaux modes de correspondances, dit de « self connecting » développés par les compagnies à bas coûts, comme Easyjet, avec soit des compagnies low-cost long-courriers, soit des compagnies traditionnelles. Autre nécessité à ses yeux la « taille critique », alors qu'Air France-KLM reste pour l'heure à l'écart du mouvement de consolidation en cours en Europe, contrairement à Lufthansa et IAG. »
Quelques minutes avant l’assemblée générale, l’ex PDG a donné sa version de la situation, déplorant un contexte conflictuel dans lequel aucune des ses mains tendues n’a été saisie. « Pour Jean-Marc Janaillac, les évènements récents à Air France montrent la nécessité de "refonder plus vite et plus profondément" la compagnie en revoyant notamment "son modèle d'organisation et son modèle de management", qui fonctionne trop souvent encore "comme une entreprise publique, très verticale et très administrative, avec de grands silos" » rapporte le site du magazine économique. Janaillac affirme ainsi que son objectif était de refonder le système managérial de l’entreprise et que c’est ce qui a été bloqué.
Enfin, sur le business model même du groupe, il estime qu’il y a beaucoup à faire pour que la compagnie définisse son identité. « Sur le plan opérationnel, Jean-Marc Janaillac relève plusieurs défis. Notamment celui du low-cost long-courrier et celui de la menace que font peser sur les hubs d'Amsterdam et de Roissy les nouveaux modes de correspondances, dit de « self connecting » développés par les compagnies à bas coûts, comme Easyjet, avec soit des compagnies low-cost long-courriers, soit des compagnies traditionnelles. Autre nécessité à ses yeux la « taille critique », alors qu'Air France-KLM reste pour l'heure à l'écart du mouvement de consolidation en cours en Europe, contrairement à Lufthansa et IAG. »