La croissance se poursuit en Afrique de l'Ouest mais d'importantes faiblesses et vulnérabilités sont toujours à déplorer. C'est ainsi que l'on pourrait résumer les conclusions de la Mission du FMI qui s'est rendue dans les pays de l'Union économique et monétaire d'Afrique de l'Ouest (UEMOA).
Entre le 11 et le 24 janvier, les représentants du FMI se sont rendus dans les plus grandes villes du Burkina Faso, Cote d'Ivoire, Togo et Sénégal pour faire le point sur la situation économique de la région. "La croissance économique régionale a dû dépasser 6% en 2017 pour la sixième année consécutive, en dépit de chocs négatifs des termes de l'échange et de préoccupations sécuritaires. L'inflation est restée faible, y compris en raison d'une bonne production agricole" explique le communiqué. Une bonne nouvelle relativisée par d'autres constats puisque, ajoute le texte, "La dette publique s'est accrue et le service de la dette demeure élevé, du fait des larges déficits budgétaires et des opérations des Trésors nationaux. La couverture des réserves de change à fin 2017 s'est stabilisée à environ 4 mois d'importations, du fait d'émissions d'Eurobonds par la Côte d'Ivoire, le Sénégal, et la Banque ouest-africaine de développement (BOAD)."
Une croissance économique qu'ils estiment stables même si des faiblesses conjoncturelles et structurelles peuvent la remettre en question. "Les principaux risques pesant sur cette perspective incluent des dérapages dans les programmes de consolidations budgétaires, des lenteurs dans la mise en place des réformes structurelles, de nouveaux défis sécuritaires, ainsi que des incertitudes relatives à la croissance mondiale et aux conditions sur les marchés financiers internationaux" précisent les experts.
Enfin, ils ont les autorités locales à être ambitieuse dans les réformes du secteur financier : "Ces réformes incluent l'augmentation graduelle, sur plusieurs années, du capital minimum requis, l'introduction d'un nouveau plan comptable, la création d'un système de supervision consolidé des groupes bancaires, le renforcement du cadre de résolution bancaire, et la mise en place d'un fonds de garantie des dépôts. La mission a encouragé les autorités régionales à prendre toutes les dispositions nécessaires pour la mise en oeuvre effective de ces importantes réformes qui devraient permettre d'améliorer la qualité du portefeuille de prêts des banques et rendre le système financier plus stable et plus résilient face aux chocs".
Entre le 11 et le 24 janvier, les représentants du FMI se sont rendus dans les plus grandes villes du Burkina Faso, Cote d'Ivoire, Togo et Sénégal pour faire le point sur la situation économique de la région. "La croissance économique régionale a dû dépasser 6% en 2017 pour la sixième année consécutive, en dépit de chocs négatifs des termes de l'échange et de préoccupations sécuritaires. L'inflation est restée faible, y compris en raison d'une bonne production agricole" explique le communiqué. Une bonne nouvelle relativisée par d'autres constats puisque, ajoute le texte, "La dette publique s'est accrue et le service de la dette demeure élevé, du fait des larges déficits budgétaires et des opérations des Trésors nationaux. La couverture des réserves de change à fin 2017 s'est stabilisée à environ 4 mois d'importations, du fait d'émissions d'Eurobonds par la Côte d'Ivoire, le Sénégal, et la Banque ouest-africaine de développement (BOAD)."
Une croissance économique qu'ils estiment stables même si des faiblesses conjoncturelles et structurelles peuvent la remettre en question. "Les principaux risques pesant sur cette perspective incluent des dérapages dans les programmes de consolidations budgétaires, des lenteurs dans la mise en place des réformes structurelles, de nouveaux défis sécuritaires, ainsi que des incertitudes relatives à la croissance mondiale et aux conditions sur les marchés financiers internationaux" précisent les experts.
Enfin, ils ont les autorités locales à être ambitieuse dans les réformes du secteur financier : "Ces réformes incluent l'augmentation graduelle, sur plusieurs années, du capital minimum requis, l'introduction d'un nouveau plan comptable, la création d'un système de supervision consolidé des groupes bancaires, le renforcement du cadre de résolution bancaire, et la mise en place d'un fonds de garantie des dépôts. La mission a encouragé les autorités régionales à prendre toutes les dispositions nécessaires pour la mise en oeuvre effective de ces importantes réformes qui devraient permettre d'améliorer la qualité du portefeuille de prêts des banques et rendre le système financier plus stable et plus résilient face aux chocs".