Photo : Remi Mathis
La visite d’Angela Merkel à l’Élysée le 19 février a notamment été l’occasion d’aborder un sujet de fond pour le monde économique depuis la crise de 2008. L’enjeu de la taxe des transactions financières est en effet d’encadrer la spéculation, qui s’est avérée être l’un des principaux vecteurs de propagation de la dernière crise économique mondiale.
Angela Merkel a déjà eu l’occasion de s’entretenir au sujet de cette taxe avec un président français. En 2011 en effet, le dossier était déjà d’actualité et le couple franco-allemand avait surfé la vague initiée par la Commision européenne. Cette dernière proposait à l’époque un prélèvement de 0,1 % sur la valeur des actions et obligations échangées et un autre de 0,01 % sur celles des produits dérivés. Mais à l’époque le projet n’avait pas abouti, faute du soutien de Londres et d’un accord sur l’utilisation qui serait faite des fruits de ce nouvel impôt.
Le consensus n’ayant pas permis d’aboutir à une avancée fiscale à l’échelle du continent, les pays volontaires se sont donc lancés depuis dans la rédaction d’un nouveau texte de coopération fiscale dont les premiers éléments ont été présentés au début de l’année 2013. À cet égard, la France et l’Allemagne se sont mises d’accord sur un certain nombre de points. La concrétisation de cette taxe serait « un signal important », démontrant « la responsabilité économique et sociale » des acteurs de la finance ainsi que l’a déclaré Angela Merkel le mercredi 19 février. François Hollande a quant à lui réaffirmer la volonté « d’aboutir avant les élections européennes ».
Mais si les ténors du concert européens se montrent d’accord sur le principe d’une taxe sur les transactions financières, des points d’achoppement persistent depuis 2011. La question de l’affection des recettes de la taxe divise encore par exemple. Berlin ne souhaite ainsi pas trancher la question. Mais le point technique qui paraît le plus urgent à élucider est à n’en pas douter la question du taux d’imposition. Paramètre crucial s’il en est, il doit encore faire l’objet de sérieuses discussions dont l’issue permettra se prononcer sur l’avenir de la spéculation en Europe.
Angela Merkel a déjà eu l’occasion de s’entretenir au sujet de cette taxe avec un président français. En 2011 en effet, le dossier était déjà d’actualité et le couple franco-allemand avait surfé la vague initiée par la Commision européenne. Cette dernière proposait à l’époque un prélèvement de 0,1 % sur la valeur des actions et obligations échangées et un autre de 0,01 % sur celles des produits dérivés. Mais à l’époque le projet n’avait pas abouti, faute du soutien de Londres et d’un accord sur l’utilisation qui serait faite des fruits de ce nouvel impôt.
Le consensus n’ayant pas permis d’aboutir à une avancée fiscale à l’échelle du continent, les pays volontaires se sont donc lancés depuis dans la rédaction d’un nouveau texte de coopération fiscale dont les premiers éléments ont été présentés au début de l’année 2013. À cet égard, la France et l’Allemagne se sont mises d’accord sur un certain nombre de points. La concrétisation de cette taxe serait « un signal important », démontrant « la responsabilité économique et sociale » des acteurs de la finance ainsi que l’a déclaré Angela Merkel le mercredi 19 février. François Hollande a quant à lui réaffirmer la volonté « d’aboutir avant les élections européennes ».
Mais si les ténors du concert européens se montrent d’accord sur le principe d’une taxe sur les transactions financières, des points d’achoppement persistent depuis 2011. La question de l’affection des recettes de la taxe divise encore par exemple. Berlin ne souhaite ainsi pas trancher la question. Mais le point technique qui paraît le plus urgent à élucider est à n’en pas douter la question du taux d’imposition. Paramètre crucial s’il en est, il doit encore faire l’objet de sérieuses discussions dont l’issue permettra se prononcer sur l’avenir de la spéculation en Europe.