2021 a été le grand retour des ambitions de réindustrialisation. Face aux pénuries en tous genres causés par la pandémie, les discours ont considérablement évolué dans le domaine. Et pourtant, d’après les chiffres de la douane, 2021 est aussi l’année record en termes de déficit commercial. « La France a enregistré en 2021 le pire déficit commercial de son histoire, à 84,7 milliards d’euros, ont rapporté mardi 8 février les douanes. Le solde des échanges est plombé principalement « par l’énergie et, dans une moindre mesure, par les produits manufacturés », précisent les douanes dans leur communiqué. L’aggravation du déficit s’explique par « un rebond plus marqué des importations (+ 18,8 % après − 13 % en 2020) que des exportations (+ 17 % après − 15,8 %) », explique cette même source. Jusqu’à présent, le déficit commercial le plus important avait été enregistré en 2011, avec 75 milliards d’euros » relève Le Monde.
C’est principalement à une autre conséquence de la crise sanitaire mondiale que l’on doit cette situation. L’inflation générale et particulièrement l’augmentation des prix de l’énergie ont eu un rôle prépondérant. Le ministre du commerce extérieur, Franck Riester, a souligné cet aspect pendant une conférence de presse dédiée à ce sujet. Il a ainsi parlé d’un « alourdissement de la facture énergétique de 17,9 milliards d’euros ».
Mais aussi par les difficultés des secteurs qui exportent le plus et qui sont, par principe, touchés par un contexte international incertain avec des nombreuses incertitudes : « Par ailleurs, « des secteurs forts à l’export sont encore en deçà de leur niveau de 2019 », comme l’aéronautique, qui n’est revenue qu’à 57 % de son niveau d’avant la crise sanitaire, pointe le ministre. Enfin, le déficit s’explique par la vigueur de la reprise alors que l’économie française a enregistré une croissance de 7 % l’an dernier, qui « a influé sur les importations de biens de consommation, d’outils industriels produits à l’étranger », selon M. Riester. »
C’est principalement à une autre conséquence de la crise sanitaire mondiale que l’on doit cette situation. L’inflation générale et particulièrement l’augmentation des prix de l’énergie ont eu un rôle prépondérant. Le ministre du commerce extérieur, Franck Riester, a souligné cet aspect pendant une conférence de presse dédiée à ce sujet. Il a ainsi parlé d’un « alourdissement de la facture énergétique de 17,9 milliards d’euros ».
Mais aussi par les difficultés des secteurs qui exportent le plus et qui sont, par principe, touchés par un contexte international incertain avec des nombreuses incertitudes : « Par ailleurs, « des secteurs forts à l’export sont encore en deçà de leur niveau de 2019 », comme l’aéronautique, qui n’est revenue qu’à 57 % de son niveau d’avant la crise sanitaire, pointe le ministre. Enfin, le déficit s’explique par la vigueur de la reprise alors que l’économie française a enregistré une croissance de 7 % l’an dernier, qui « a influé sur les importations de biens de consommation, d’outils industriels produits à l’étranger », selon M. Riester. »