Renault veut s’amaigrir pour se redéployer. La marque vient d’annoncer le lancement de négociations avec les syndicats avec pour objectif de trouver un « accord social triennal » pour 2022, 2023 et 2024. Le groupe prévoit d’abord 2 000 départs puis l’embauche de 2 500 personnes à des postes différents.
« L’ingénierie et les fonctions support ont déjà payé un lourd tribut à la restructuration de Renault, dans le cadre du plan d’économies détaillé en mai 2020. Sur les 4 600 suppressions d’emplois annoncées alors pour la France (parmi 15 000 suppressions au total dans le monde), 1 500 concernaient l’ingénierie, et 1 000 les fonctions de support. Le plan de départs volontaires ouvert pour ces salariés, par le biais d’une rupture conventionnelle collective (RCC), n’est pas encore terminé. Les 2 100 suppressions de postes dans les usines ont été réalisées par départs naturels (retraite…). Dans son projet présenté jeudi, la direction prévoit 2 000 embauches pour les usines françaises et « plus de 5 000 parcours de formation et reconversion », selon son communiqué » relève Le Monde.
Du côté des syndicats on explique attendre les détails des propositions des ressources humaines avant de les commenter. Mais la réorganisation du groupe est une nécessité que personne ne remet en question avec la montée en puissance du tout électrique. La concurrence dans le secteur se joue désormais très largement sur les équipements embarqués et les caractéristiques des moteurs électriques : « « Sous réserve d’un accord », note la direction, le plan prévoit d’affecter notamment au pôle ElectriCity, qui sera créé en 2022 dans les Hauts-de-France, la fabrication de la future Renault 5 électrique, et la version électrique du modèle Nouveau Kangoo. En Seine-Maritime, l’usine de Dieppe produirait un nouveau véhicule Alpine, celle de Sandouville fabriquerait le Nouveau Trafic électrique, tandis que le « futur moteur électrique 100 kW » reviendrait à l’usine de Cléon. Le modèle qui remplacera le Master et « un véhicule pour un partenaire » seraient produits à Batilly (Meurthe-et-Moselle). »
« L’ingénierie et les fonctions support ont déjà payé un lourd tribut à la restructuration de Renault, dans le cadre du plan d’économies détaillé en mai 2020. Sur les 4 600 suppressions d’emplois annoncées alors pour la France (parmi 15 000 suppressions au total dans le monde), 1 500 concernaient l’ingénierie, et 1 000 les fonctions de support. Le plan de départs volontaires ouvert pour ces salariés, par le biais d’une rupture conventionnelle collective (RCC), n’est pas encore terminé. Les 2 100 suppressions de postes dans les usines ont été réalisées par départs naturels (retraite…). Dans son projet présenté jeudi, la direction prévoit 2 000 embauches pour les usines françaises et « plus de 5 000 parcours de formation et reconversion », selon son communiqué » relève Le Monde.
Du côté des syndicats on explique attendre les détails des propositions des ressources humaines avant de les commenter. Mais la réorganisation du groupe est une nécessité que personne ne remet en question avec la montée en puissance du tout électrique. La concurrence dans le secteur se joue désormais très largement sur les équipements embarqués et les caractéristiques des moteurs électriques : « « Sous réserve d’un accord », note la direction, le plan prévoit d’affecter notamment au pôle ElectriCity, qui sera créé en 2022 dans les Hauts-de-France, la fabrication de la future Renault 5 électrique, et la version électrique du modèle Nouveau Kangoo. En Seine-Maritime, l’usine de Dieppe produirait un nouveau véhicule Alpine, celle de Sandouville fabriquerait le Nouveau Trafic électrique, tandis que le « futur moteur électrique 100 kW » reviendrait à l’usine de Cléon. Le modèle qui remplacera le Master et « un véhicule pour un partenaire » seraient produits à Batilly (Meurthe-et-Moselle). »