Le bilan du cabinet Altarès est en demi-teinte. Alors qu’il relève une amélioration générale de la situation économique de la France et du climat des affaires, il relève que 18 134 entreprises ont fait faillite au premier trimestre 2015 qu’il s’agisse de mise en procédure de sauvegarde, de redressement ou de liquidation judiciaire.
« La consommation des ménages reprend des couleurs, le climat des affaires s'améliore, les conditions de crédit s'assouplissent » explique pourtant Thierry Million, responsable des études Altares. Malgré ces embellies, c’est le plus mauvais premier trimestre depuis au moins cinq ans. « Depuis 2009, chaque premier trimestre se conclut aux environs de 16.500 défaillances, et ce dernier bat donc tous les records, jetant le froid sur les espoirs de reprise économique. L'emploi est évidemment menacé, avec le risque de voir 66.000 postes supprimés, selon Altarès, soit là aussi un plus haut depuis six ans » commente le site Boursier.com.
« La consommation des ménages reprend des couleurs, le climat des affaires s'améliore, les conditions de crédit s'assouplissent » explique pourtant Thierry Million, responsable des études Altares. Malgré ces embellies, c’est le plus mauvais premier trimestre depuis au moins cinq ans. « Depuis 2009, chaque premier trimestre se conclut aux environs de 16.500 défaillances, et ce dernier bat donc tous les records, jetant le froid sur les espoirs de reprise économique. L'emploi est évidemment menacé, avec le risque de voir 66.000 postes supprimés, selon Altarès, soit là aussi un plus haut depuis six ans » commente le site Boursier.com.
Les petites structures les plus touchées
« Les entreprises de plus de 50 salariés sont toujours les plus protégées, avec 118 défaillances enregistrées de janvier à mars, tandis que les PME les plus modestes payent le plus lourd tribut : 800 PME de 10 à 19 salariés (+12%) et 350 de 20 à 49 salariés (+26%) ont déposé le bilan depuis le début de l'année » continue le site spécialisé. « La Banque de France avait néanmoins elle aussi noté une différence de situation entre les TPE, encore en difficulté, et les PME et ETI, tendant vers plus de solidité » confirme L’Express.
L’étude révèle que la situation varie très largement selon les secteurs d’activités. Le domaine les plus touchés étant le bâtiment avec « un redressement judiciaire ou liquidation judiciaire sur quatre (26%), (…) 4.635 faillites d'entrepreneurs, soit 11% de plus qu'il y a un an. »
L’étude révèle que la situation varie très largement selon les secteurs d’activités. Le domaine les plus touchés étant le bâtiment avec « un redressement judiciaire ou liquidation judiciaire sur quatre (26%), (…) 4.635 faillites d'entrepreneurs, soit 11% de plus qu'il y a un an. »