Selon les premières estimations de la Banque de France, reportées dans une dépêche AFP datant du 10 août, le PIB français connait une croissance de 0,3% au deuxième trimestre.
Pour expliquer cette croissance, la Banque de France a souligné une « légère hausse dans l'industrie et dans les services et un maintien de l'activité dans le bâtiment en juillet », selon son communiqué, rapporte l’AFP, qui poursuit : « La production industrielle a augmenté "très légèrement", notamment grâce à l'agroalimentaire et à la pharmacie. En revanche, la chimie, l'automobile et la fabrication d'équipements et machines ont reculé. Dans ce secteur, les carnets de commandes s'étoffent et l'indice du climat des affaires s'établit à 98 en juillet comme en juin. Les patrons prévoient une stabilité de leur activité au mois d'août. »
Concernant l’activité des services, l’AFP précise qu’elle « a progressé en juillet dans (…) notamment dans les transports, l'interim et l'informatique, avec des prix repartant à la hausse. Dans ce secteur, l'indice du climat des affaires s'établit à 96, comme en juin, et les chefs d'entreprises prévoient une augmentation de l'activité en août. »
L’estimation de l’INSEE publiée vendredi
Ce sera au tour de l’Institut national de la statistique et des études économiques de publier vendredi son estimation de la croissance du PIB de la France pour ce deuxième trimestre.
Le produit intérieur brut est un indicateur économique qui permet de mesurer la production de richesse d’un pays donné à l’intérieur de son territoire. Le PIB par habitant permet ainsi de réaliser les activités internes d’un pays, mais également le niveau de vie de ses habitants, ainsi que leur pouvoir d’achat, le plus souvent pour la durée d’une année. Depuis 1975, il semble que le produit intérieur brut français se soit stabilisé, selon les données de l’INSEE. Une augmentation du PIB signifie au contraire une expansion de ce dernier, quand une diminution est le signe de récession économique.