Après des années de leader incontesté du secteur de l’automobile mondial, Toyota passe à la seconde place, derrière Volkswagen. L’écart n’est pas non plus gigantesque puisque l’Allemand a vendu 10,3 millions de véhicules, progression de 3,8% contre 10,18 millions pour le Japonais avec une progression de 0,3%.
Le marché chinois serait en grande partie responsable de ce changement. Dans ce pays en plein boom, Volkwagen s’en sort très bien alors que Toyota peine à convaincre. « Le fabricant de la citadine Yaris ou encore des berlines Crown et Corolla pouvait jusqu'ici compenser sa faible présence dans l'Empire du milieu par sa force aux Etats-Unis, mais le vent a tourné. Outre un marché américain amené à ralentir après sept années consécutives de hausse, Toyota ne parvient pas à profiter autant que ses concurrents de l'engouement pour les SUV (4x4 de loisirs) et pickups (camionnettes à plateau), souligne M. Greimel. Sa Prius hybride (essence/électricité) y est par ailleurs délaissée à l'ère du pétrole bon marché : les ventes de ce modèle se sont effondrées de plus de 26% l'an dernier » commente La Voix du Nord.
Le scandale des émissions truquées ne semble donc ne pas avoir eu de conséquences sur les chiffres du groupe Volkswagen. De son côté Toyota pourrait en plus faire face à un contexte politique qui lui est défavorable aux Etats-Unis. « Le nouvel hôte de la Maison Blanche a nommément pris pour cible Toyota, qui a répondu par une promesse de 10 milliards de dollars d'investissements sur le sol américain, et plus généralement le Japon, accusé d'inonder les Etats-Unis de ses produits » comment justement le quotidien local.
En troisième position on devrait retrouver en toute logique l’ancien leader General Motors qui n’a pas encore communiqué de chiffres. Alors qu’en quatrième position Renault-Nissan avance un bilan prometteur : « Nissan a fait état ce lundi de 5,6 millions de véhicules vendus l'an dernier (+2,5%), un chiffre inédit porté par "une demande solide" aux Etats-Unis et en Chine. Son partenaire Renault avait pour sa part indiqué mi-janvier avoir écoulé 3,18 millions de véhicules dans le monde (+13,3%), fort du dynamisme de l'Europe, de l'Iran et de l'Inde. Avec le nouveau venu Mitsubishi Motors (environ un million d'unités par an), dont Nissan a racheté l'an dernier 34%, l'alliance affiche donc des ventes annuelles proches de 10 millions de véhicules. Elle inclut aussi le premier constructeur russe, Avtovaz (Lada), actuellement en grave difficulté. »
Le marché chinois serait en grande partie responsable de ce changement. Dans ce pays en plein boom, Volkwagen s’en sort très bien alors que Toyota peine à convaincre. « Le fabricant de la citadine Yaris ou encore des berlines Crown et Corolla pouvait jusqu'ici compenser sa faible présence dans l'Empire du milieu par sa force aux Etats-Unis, mais le vent a tourné. Outre un marché américain amené à ralentir après sept années consécutives de hausse, Toyota ne parvient pas à profiter autant que ses concurrents de l'engouement pour les SUV (4x4 de loisirs) et pickups (camionnettes à plateau), souligne M. Greimel. Sa Prius hybride (essence/électricité) y est par ailleurs délaissée à l'ère du pétrole bon marché : les ventes de ce modèle se sont effondrées de plus de 26% l'an dernier » commente La Voix du Nord.
Le scandale des émissions truquées ne semble donc ne pas avoir eu de conséquences sur les chiffres du groupe Volkswagen. De son côté Toyota pourrait en plus faire face à un contexte politique qui lui est défavorable aux Etats-Unis. « Le nouvel hôte de la Maison Blanche a nommément pris pour cible Toyota, qui a répondu par une promesse de 10 milliards de dollars d'investissements sur le sol américain, et plus généralement le Japon, accusé d'inonder les Etats-Unis de ses produits » comment justement le quotidien local.
En troisième position on devrait retrouver en toute logique l’ancien leader General Motors qui n’a pas encore communiqué de chiffres. Alors qu’en quatrième position Renault-Nissan avance un bilan prometteur : « Nissan a fait état ce lundi de 5,6 millions de véhicules vendus l'an dernier (+2,5%), un chiffre inédit porté par "une demande solide" aux Etats-Unis et en Chine. Son partenaire Renault avait pour sa part indiqué mi-janvier avoir écoulé 3,18 millions de véhicules dans le monde (+13,3%), fort du dynamisme de l'Europe, de l'Iran et de l'Inde. Avec le nouveau venu Mitsubishi Motors (environ un million d'unités par an), dont Nissan a racheté l'an dernier 34%, l'alliance affiche donc des ventes annuelles proches de 10 millions de véhicules. Elle inclut aussi le premier constructeur russe, Avtovaz (Lada), actuellement en grave difficulté. »