Le deuxième trimestre 2019 est moins bon que prévu du point de vue de la croissance française. Alors que l’augmentation du pouvoir d’achat des Français laissait espérer une hausse de la consommation et des effets sur le PIB, la situation déçoit nous apprend l’Insee. « Selon la première estimation publiée mardi par l'Insee, le produit intérieur brut de la deuxième économie de la zone euro a augmenté de 0,2% sur la période avril-juin. Sa progression s'inscrit en baisse par rapport au premier trimestre, dont l'Insee a confirmé la marque à +0,3%, et au dernier trimestre 2018, où elle avait atteint 0,4%. Les économistes attendaient un PIB en hausse de 0,3% pour le deuxième trimestre, tout comme l'Insee dans sa note de conjoncture de juin. Mais la Banque de France avait abaissé sa propre projection à 0,2% début juillet en raison d'une dégradation du climat des affaires constaté à la fin du printemps dans l'industrie » relève La Tribune.
Si la tendance se confirme, la croissance économique de l’année 2019 se fixera à 1% tandis que le gouvernement tablait sur une progression du PIB de 1,4%. Pour espérer atteindre ce taux de croissance annuel, il faudrait que le produit intérieur brut français progresse d’un demi-point par trimestre, un niveau difficilement atteignable. D’autant que malgré la déception de l’exécutif la France s’en sort plutôt bien par rapport à ses voisins européens.
Avec le 0,2% du 2e trimestre, l'acquis de croissance pour 2019, à savoir l'évolution du PIB si l'activité stagnait au cours des deux prochains trimestres, se situait à 1,0% au 30 juin. À ce niveau, une croissance de 0,5% sera nécessaire au cours des deux prochains trimestres pour atteindre l'objectif de 1,4% du gouvernement, alors que l'Insee ne la voit pas dépasser 0,3% sur chaque période. « Les économistes de la banque Morgan Stanley soulignent de leur côté la "résilience de l'économie française en comparaison du ralentissement plus prononcé chez plusieurs de ses voisins", Allemagne et Italie en premier lieu, beaucoup plus dépendants de la demande étrangère .La croissance française "autour de 1,2 - 1,3% est sur sa tendance. Ce sera une bonne performance dans un environnement international dégradé", estime de même Philippe Waechter, directeur de la recherche économique d'Ostrum Asset Management. Elle évolue actuellement en ligne avec la zone euro, dont le PIB du 2e trimestre, publié ce mercredi, est attendu lui aussi en hausse de 0,2% par les économistes » rapporte le site d’infos économiques.
Si la tendance se confirme, la croissance économique de l’année 2019 se fixera à 1% tandis que le gouvernement tablait sur une progression du PIB de 1,4%. Pour espérer atteindre ce taux de croissance annuel, il faudrait que le produit intérieur brut français progresse d’un demi-point par trimestre, un niveau difficilement atteignable. D’autant que malgré la déception de l’exécutif la France s’en sort plutôt bien par rapport à ses voisins européens.
Avec le 0,2% du 2e trimestre, l'acquis de croissance pour 2019, à savoir l'évolution du PIB si l'activité stagnait au cours des deux prochains trimestres, se situait à 1,0% au 30 juin. À ce niveau, une croissance de 0,5% sera nécessaire au cours des deux prochains trimestres pour atteindre l'objectif de 1,4% du gouvernement, alors que l'Insee ne la voit pas dépasser 0,3% sur chaque période. « Les économistes de la banque Morgan Stanley soulignent de leur côté la "résilience de l'économie française en comparaison du ralentissement plus prononcé chez plusieurs de ses voisins", Allemagne et Italie en premier lieu, beaucoup plus dépendants de la demande étrangère .La croissance française "autour de 1,2 - 1,3% est sur sa tendance. Ce sera une bonne performance dans un environnement international dégradé", estime de même Philippe Waechter, directeur de la recherche économique d'Ostrum Asset Management. Elle évolue actuellement en ligne avec la zone euro, dont le PIB du 2e trimestre, publié ce mercredi, est attendu lui aussi en hausse de 0,2% par les économistes » rapporte le site d’infos économiques.