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​Management transition, une approche tout en souplesse




Vendredi 12 Juin 2015


Dans une tribune publiée sur le site du magazine Capital.fr, Philippe Soullier du cabinet de management de transition Valtus, avance les étapes de cette mission particulière. Selon lui, le mangeur de transition doit disposer de qualités particulières pour notamment favoriser le dialogue.



Sur son site internet le magazine Capital publie un article intéressant du spécialiste du management de transition Philippe Soullier. Le président du cabinet Valtus, dédié à ce type de mission, souligne efficacement les enjeux spécifiques de la transition.

« Pour réussir ses missions, le manager de transition se doit de suivre différentes étapes, aussi essentielles les unes que les autres. Du diagnostic précis et complet au respect du planning établi, en passant par un plan d’action adéquat : panorama des passages obligés pour une mission de transition sans fausse note » commence Philippe Soullier.

Selon lui, la transition est une période délicate qui nécessite tout particulièrement les qualités humaines qui font un bon manager : « humilité, écoute, intelligence émotionnelle, souplesse comportementale, exemplarité, organisation, lucidité, sens critique, esprit de synthèse et d’analyse. » A l’inverse de toutes ces qualités, l’expérience montre qu’un manageur qui arrive plein de certitudes et sans prendre la peine d’écouter les plus anciens collaborateurs risque de bloquer les rouages d’une bonne transition.

Méthode en trois étapes

« Couplées à une expérience de manager forgée au fil des décennies, ces qualités sont essentielles pour relever les délicats défis proposés par les entreprises en transformation. Mais, sans méthode, elles ne suffisent pas » poursuit le spécialiste. Philippe Soullier avance ainsi trois étapes qu’il développe chacune en un paragraphe : « 1. La priorité au dialogue ; 2. Le syndrome d’Icare ; 3.La justesse du métronome. »

En apparence ces conseils sont du bon sens. Il n’échappe à personne que les qualités humaines sont les premières qualités d’un manageur, d’autant plus dans des situations délicates. L’analyse de Philippe Soullier mérite cependant d’être mise en avant tant les cas de blocages et de crises managériales pourraient être évitées en considérant les différents points qu’il souligne.

En conclusion, le spécialiste rappelle que « 
Si chaque mission de transition est unique, elle nécessite néanmoins une méthodologie et une organisation éprouvées. L’approximation n’a pas sa place. Le manager de transition, instrument central de la symphonie, doit jouer sa partition avec méthode et en cadence, au diapason avec les équipes en place. »

Lire ici le détail de son analyse sur le site Capital.fr

Sébastien Arnaud




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