L’armée est de plus en plus confronté au virus COVID-19. Avec des conditions de vie, des règlements et disciplines qui ne sont pas ceux des civils, et l’exigence de rester à leur poste, l’armée est dans une situation particulière. Une situation qui se vérifie avec le cas particulier du Charles-de-Gaulle. « Une quarantaine de marins étaient déjà potentiellement infectés mercredi 8 avril, a indiqué la marine. Le service de santé des armées a commencé à tester l’équipage, et les résultats seront disponibles vendredi. Le problème est que le ministère ne possède pas plus de tests que les autres administrations de l’Etat. Sur les 1 760 marins du Charles-de-Gaulle, seuls seront testés les cas suspects » écrivait Le Monde jeudi 9 avril.
(edit : Vendredi 10 avril, le ministère de la Défense a parlé de cinquante personnes contaminées à bord de l’unique porte-avions français). « Le ministère se refuse à donner le suivi global des malades, dont le nombre a été évalué à 4 000 par un médecin militaire sur RFI, mercredi. Le porte-parole de la marine indique : « Nous avons 200 cas dans la marine. Mais nous n’avons pas de “cluster”, et pas de cas sur des bateaux actuellement déployés en opérations. » Il faut compter ainsi plusieurs dizaines de militaires contaminés chez les marins-pompiers de Marseille, et des malades parmi les équipages de navires à quai. Ainsi, à Toulon, une vingtaine de cas ont été repérés sur la seule frégate La Fayette, et confinés. Ils reprennent l’activité progressivement en respectant une quarantaine de vingt et un jours et non plus de quatorze jours, durée visiblement non suffisante, selon la marine. Les autres cas seraient disséminés, sachant qu’un secret complet entoure les sous-marins de la force stratégique » poursuit le quotidien.
Signe de la pénurie générale de masques et de matériels de santé, l’armée n’est pas équipée. Pour atteindre un tel chiffre de cinquante personnes infectées alors que l’appareil est parti en mission le 21 janvier, montre une fois de plus que le virus circule abondamment depuis de longues semaines.
(edit : Vendredi 10 avril, le ministère de la Défense a parlé de cinquante personnes contaminées à bord de l’unique porte-avions français). « Le ministère se refuse à donner le suivi global des malades, dont le nombre a été évalué à 4 000 par un médecin militaire sur RFI, mercredi. Le porte-parole de la marine indique : « Nous avons 200 cas dans la marine. Mais nous n’avons pas de “cluster”, et pas de cas sur des bateaux actuellement déployés en opérations. » Il faut compter ainsi plusieurs dizaines de militaires contaminés chez les marins-pompiers de Marseille, et des malades parmi les équipages de navires à quai. Ainsi, à Toulon, une vingtaine de cas ont été repérés sur la seule frégate La Fayette, et confinés. Ils reprennent l’activité progressivement en respectant une quarantaine de vingt et un jours et non plus de quatorze jours, durée visiblement non suffisante, selon la marine. Les autres cas seraient disséminés, sachant qu’un secret complet entoure les sous-marins de la force stratégique » poursuit le quotidien.
Signe de la pénurie générale de masques et de matériels de santé, l’armée n’est pas équipée. Pour atteindre un tel chiffre de cinquante personnes infectées alors que l’appareil est parti en mission le 21 janvier, montre une fois de plus que le virus circule abondamment depuis de longues semaines.