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Les Allemands veulent que ça accélère, alors cela va accélérer. Comme souvent en matière de politique monétaire c’est la position allemande qui a été clé pour fixe un nouveau cap. « La Banque centrale européenne (BCE) a décidé de passer à la vitesse supérieure en lançant des travaux approfondis pendant 24 mois sur la création d’une monnaie numérique de banque centrale (MDBC) en zone euro. Celle-ci pourrait voir le jour d'ici à 5 ans. Ce ton plus offensif sur un futur euro digital s’explique par le ralliement de la Bundesbank et des banques allemandes au projet. Un projet qui intervient alors que Facebook planche sur une monnaie numérique et que la Chine travaille depuis longtemps sur le lancement d'un e-yuan » avance La Tribune.
Après le Conseil des gouverneurs qui s’est tenu à Francfort, c’est Christine Lagarde qui a donné le ton et confirmé que la BCE qu’elle dirige était convaincue de la pertinence du projet. Lançant ainsi officiellement une période de deux années de travail préparatoire. « Le but de nos travaux est de veiller à ce que, à l'ère numérique, les ménages et les entreprises aient toujours accès à la forme de monnaie la plus sûre : la monnaie de banque centrale », a déclaré la responsable de la BCE par communiqué.
« La décision de la BCE de se lancer à son tour marque un tournant en Europe alors que la position des différentes banques centrales et banques européennes était loin d'être unanime, il y a quelques mois encore, sur l'intérêt d'une monnaie digitale » commente La Tribune. L’initiative méritera d’être suivie de près alors que les projets de monnaies privées, notamment celle de Facebook, sont sur les rails depuis des années, les annonces de la Chine puis de l’Union européenne, sonnent comme le retour des Banques centrales dans ce secteur d’avenir des devises numériques. D’innovation technologique d’entreprises mondiale, les devises numériques pourraient finalement devenir une nouvelle habitude globale.
Après le Conseil des gouverneurs qui s’est tenu à Francfort, c’est Christine Lagarde qui a donné le ton et confirmé que la BCE qu’elle dirige était convaincue de la pertinence du projet. Lançant ainsi officiellement une période de deux années de travail préparatoire. « Le but de nos travaux est de veiller à ce que, à l'ère numérique, les ménages et les entreprises aient toujours accès à la forme de monnaie la plus sûre : la monnaie de banque centrale », a déclaré la responsable de la BCE par communiqué.
« La décision de la BCE de se lancer à son tour marque un tournant en Europe alors que la position des différentes banques centrales et banques européennes était loin d'être unanime, il y a quelques mois encore, sur l'intérêt d'une monnaie digitale » commente La Tribune. L’initiative méritera d’être suivie de près alors que les projets de monnaies privées, notamment celle de Facebook, sont sur les rails depuis des années, les annonces de la Chine puis de l’Union européenne, sonnent comme le retour des Banques centrales dans ce secteur d’avenir des devises numériques. D’innovation technologique d’entreprises mondiale, les devises numériques pourraient finalement devenir une nouvelle habitude globale.
