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Rien qui ne puisse être arrangé par un bon encadrement. Mais à en croire une étude de la Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques (Dares) du ministère du Travail, les méfaits du télétravail sont une réalité. « Le télétravail reste d'abord exercé par les cadres, confirme cette étude. Les télétravailleurs "sont à 51% des cadres et 31% des professions intermédiaires", relèvent les auteurs, pour qui "le télétravail devient un marqueur de l’encadrement au sens large". "Loin d'être une pratique étendue à l'ensemble des salariés, le télétravail a été généralisé aux catégories socioprofessionnelles qui en bénéficiaient auparavant",estiment-ils. "Malgré des conditions dégradées, relève l'étude, le télétravail est plébiscité comme vecteur de temps libéré et d'autonomie au travail." Il répond en effet"à une forte aspiration à l’autonomie et permet à 71% des répondants d’avoir davantage de souplesse sur leurs horaires et de gagner ainsi une meilleure articulation des temps". "Une majorité de répondants se dit moins fatiguée, notamment du fait de la disparition des temps de trajets et d’un temps de travail non contraint." Conclusion logique, "presque toutes les personnes interrogées souhaitent continuer à télétravailler mais pas à temps plein". Enfin, "70% des répondants s’estiment plus efficaces", ce qui confirme les gains de productivité attestés par certaines études » relève France Info, s’appuyant sur l’étude réalisée sur un échantillon de 10 000 personnes en juin dernier.
Le principal écueil du travail à la maison est la frontière entre la vie professionnelle et personnelle. Avec des impacts importants sur la santé mentale, le repos et l’équilibre personnel. Relançant ainsi les questions du droit à la déconnexion qui sans présence physique au bureau devrait être garantie par des heures et des jours sanctuarisés.
Autre point relevé, la tendance à voir disparaitre les frais professionnels. Alors même qu’être à son domicile en journée a un cout, il n’est pas pris en compte. « La prise en charge des équipements et des frais de télétravail par l’employeur reste minoritaire et limitée à l’ordinateur portable », explique l’étude en s’appuyant sur la remarque de 70% des sondés. Tandis que le mauvais équipement du poste de travail semble avoir des conséquences sur la santé et notamment le dos, les yeux ou la nuque.
Le principal écueil du travail à la maison est la frontière entre la vie professionnelle et personnelle. Avec des impacts importants sur la santé mentale, le repos et l’équilibre personnel. Relançant ainsi les questions du droit à la déconnexion qui sans présence physique au bureau devrait être garantie par des heures et des jours sanctuarisés.
Autre point relevé, la tendance à voir disparaitre les frais professionnels. Alors même qu’être à son domicile en journée a un cout, il n’est pas pris en compte. « La prise en charge des équipements et des frais de télétravail par l’employeur reste minoritaire et limitée à l’ordinateur portable », explique l’étude en s’appuyant sur la remarque de 70% des sondés. Tandis que le mauvais équipement du poste de travail semble avoir des conséquences sur la santé et notamment le dos, les yeux ou la nuque.