ILD
La SNCF a finalement mieux fait que prévu en 2016 en réalisant 825 millions d’euros d’économies alors que l’objectif fixé était de 750 millions. Une maitrise drastique des coûts qui permet au groupe d’être bénéficiaire de 567 millions d’euros. « Guillaume Pepy, le patron de la SNCF, l'avait annoncé début janvier : le groupe a renoué avec les bénéfices en 2016, malgré une année « éprouvante » marquée par des grèves à répétition, l'impact des attentats sur le tourisme et la faiblesse des marchés traditionnels du fret ferroviaire » commentent Les Echos.
2016 a été difficile et l’activité du groupe a diminué de 1,5%, sans pour autant que ça n’empêche le groupe d’agir sur son chiffre d’affaires. Avec 32,3 milliards d’euros de CA, c’est une progression tout à fait honorable de 2,8% que réalise la SNCF. « Ces efforts ont permis de contenir la baisse de la rentabilité de SNCF Mobilités, l'établissement public (Epic) dédié aux activités de transport, le plus important du groupe, dont la marge opérationnelle ne recule que de 0,7 point (à 7,5 %) malgré les vents contraires de 2016. Ce pôle affiche au final un résultat net de 511 millions d'euros, lequel sert de locomotive à celui du groupe public » poursuit le quotidien économique.
Hormis les aspects conjoncturels, la situation reste complexe avec la rentabilité du TGV qui continue à s’étioler. « Le recul de 3 points enregistré en 2016 (de 11,7 % à 8,5 %) est dû en partie au mouvement social du printemps , mais il ne faut pas attendre de rebond en 2017, car les deux nouvelles lignes (Tours-Bordeaux et Bretagne-Pays de Loire), qui seront inaugurées en juillet , seront déficitaires et plomberont durablement la marge. Selon nos informations, elles amputeront le bénéfice opérationnel de 90 millions sur le seul second semestre 2017 » avance l’article.
2016 a été difficile et l’activité du groupe a diminué de 1,5%, sans pour autant que ça n’empêche le groupe d’agir sur son chiffre d’affaires. Avec 32,3 milliards d’euros de CA, c’est une progression tout à fait honorable de 2,8% que réalise la SNCF. « Ces efforts ont permis de contenir la baisse de la rentabilité de SNCF Mobilités, l'établissement public (Epic) dédié aux activités de transport, le plus important du groupe, dont la marge opérationnelle ne recule que de 0,7 point (à 7,5 %) malgré les vents contraires de 2016. Ce pôle affiche au final un résultat net de 511 millions d'euros, lequel sert de locomotive à celui du groupe public » poursuit le quotidien économique.
Hormis les aspects conjoncturels, la situation reste complexe avec la rentabilité du TGV qui continue à s’étioler. « Le recul de 3 points enregistré en 2016 (de 11,7 % à 8,5 %) est dû en partie au mouvement social du printemps , mais il ne faut pas attendre de rebond en 2017, car les deux nouvelles lignes (Tours-Bordeaux et Bretagne-Pays de Loire), qui seront inaugurées en juillet , seront déficitaires et plomberont durablement la marge. Selon nos informations, elles amputeront le bénéfice opérationnel de 90 millions sur le seul second semestre 2017 » avance l’article.