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La situation n’est pas bonne pour Renault. L’interview du patron du groupe à Europe 1 a confirmé que l’heure était à la gestion de crise, et donc aux mesures d’urgences. « Des prix de vente en hausse, "il faut s’y attendre" chez Renault et c’est le président du groupe qui prévient. Interviewé ce mardi sur Europe 1, Jean-Dominique Senard est en effet revenu sur les pénuries de composants, mais aussi sur la hausse des prix des matières premières, qui impacte toute l’industrie et notamment le secteur automobile. "Il ne faut pas se cacher derrière son petit doigt, l’aspect inflationniste est réel, on le vit partout, les fournisseurs le ressentent déjà et nous bien entendu en bout de chaîne nous allons le ressentir, alerte Jean-Dominique Senard. Il est évident que nos entreprises vont être obligées de faire ce qu’il faut pour survivre et donc passer une partie de ces hausses de prix vers le public". Selon les analystes de JP Morgan, le prix des matières premières nécessaires à la fabrication d’une voiture a explosé de 83% entre mars 2020 et mars dernier. Cette inflation touche notamment l'acier, mais aussi le cuivre ou encore l'aluminium », résume BFMTV.
Aucune décision n’a été prise et aucune indication donnée sur le type d’augmentations dont il s’agirait « mais les analystes de JP Morgan estiment qu’une voiture vendue au prix de 40 000 dollars devrait augmenter de 8,3 % afin de compenser l’inflation que subissent les constructeurs. Cette crainte inflationniste pèse également ce mardi sur la Bourse de Paris, avec une ouverture en nette baisse "dans le sillage de la nette consolidation des valeurs technologiques, les investisseurs craignant un emballement de l’inflation suite à la très forte progression de matières premières telles que le cuivre et le minerai de fer" souligne sur BFM Bourse John Plassard, directeur des investissements chez Mirabaud. » Ce pas stratégique est en tout cas cohérent avec la nouvelle stratégie du groupe incarnée par le directeur Luca De Meo qui veut faire sortir la marque d’une stratégie de ventes aux rabais.
Aucune décision n’a été prise et aucune indication donnée sur le type d’augmentations dont il s’agirait « mais les analystes de JP Morgan estiment qu’une voiture vendue au prix de 40 000 dollars devrait augmenter de 8,3 % afin de compenser l’inflation que subissent les constructeurs. Cette crainte inflationniste pèse également ce mardi sur la Bourse de Paris, avec une ouverture en nette baisse "dans le sillage de la nette consolidation des valeurs technologiques, les investisseurs craignant un emballement de l’inflation suite à la très forte progression de matières premières telles que le cuivre et le minerai de fer" souligne sur BFM Bourse John Plassard, directeur des investissements chez Mirabaud. » Ce pas stratégique est en tout cas cohérent avec la nouvelle stratégie du groupe incarnée par le directeur Luca De Meo qui veut faire sortir la marque d’une stratégie de ventes aux rabais.