Creative Commons - Pixabay
Décidemment personne n’a de prise sur les pays du golfe arabique. « Les prix du pétrole ont bondi, lundi 3 avril, après l’annonce surprise, dimanche, par plusieurs grands pays exportateurs d’une réduction de leur production, présentée comme une « mesure de précaution » pour stabiliser le marché. Dans les premiers échanges en Asie, le prix du baril de WTI (West Texas Intermediate) américain grimpait de 5,74 % à 80,01 dollars (74 euros environ), et celui du baril de brent de la mer du Nord de 5,67 % à 84,42 dollars (78,10 euros environ). Cette coupe d’environ un million de barils par jour (bpj) débutera en mai, et perdurera jusqu’à la fin de l’année 2023 » annonce l’Agence France presse.
L’Arabie Saoudite est en tête de pont avec un demi-million de barils jour en moins suivie de l’Irak (-211 000 bpj) puis les Émirats Arabes Unis (- 144 000 bpj) et le Koweit (128 000 bpj). L’Algérie et Oman suivent le mouvement mais avec des niveaux de production bien moins impactant. « Ces annonces ont été faites alors que doit se tenir lundi une réunion par visioconférence du comité ministériel conjoint de suivi (JMMC), un panel de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et de leurs alliés (OPEP+). En février, les membres du JMMC avaient « réaffirmé leur engagement » à faire respecter l’accord décidé en octobre, à savoir une coupe drastique de leur production de deux millions de barils par jour pour soutenir les prix. Il s’agissait alors de la plus importante réduction depuis le début de la pandémie de Covid-19. Cette nouvelle baisse de la production, qui s’ajoute à celle décidée en octobre, survient malgré des appels des Etats-Unis à augmenter le nombre de bpj, sur fond d’inflation galopante alors que la Chine, le pays le plus gourmand en or noir, rouvre son économie après s’être repliée sur elle-même pendant la pandémie de Covid-19 » ajoute l’AFP.
L’Arabie Saoudite est en tête de pont avec un demi-million de barils jour en moins suivie de l’Irak (-211 000 bpj) puis les Émirats Arabes Unis (- 144 000 bpj) et le Koweit (128 000 bpj). L’Algérie et Oman suivent le mouvement mais avec des niveaux de production bien moins impactant. « Ces annonces ont été faites alors que doit se tenir lundi une réunion par visioconférence du comité ministériel conjoint de suivi (JMMC), un panel de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et de leurs alliés (OPEP+). En février, les membres du JMMC avaient « réaffirmé leur engagement » à faire respecter l’accord décidé en octobre, à savoir une coupe drastique de leur production de deux millions de barils par jour pour soutenir les prix. Il s’agissait alors de la plus importante réduction depuis le début de la pandémie de Covid-19. Cette nouvelle baisse de la production, qui s’ajoute à celle décidée en octobre, survient malgré des appels des Etats-Unis à augmenter le nombre de bpj, sur fond d’inflation galopante alors que la Chine, le pays le plus gourmand en or noir, rouvre son économie après s’être repliée sur elle-même pendant la pandémie de Covid-19 » ajoute l’AFP.