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A l’image de ce que l’hôtellerie a fait ces dernières semaines, les secteurs qui peinent à recruter doivent renouveler leurs arguments. « Pour résoudre les difficultés de recrutement rencontrées par de nombreuses entreprises, il faut donner du grain à moudre au niveau des branches professionnelles. C’est, en substance, l’une des principales recommandations faites par le Conseil économique, social et environnemental (CESE), dans un projet d’avis qui devait être présenté mercredi 12 janvier, lors d’une assemblée plénière. L’institution abritée dans le palais d’Iéna, à Paris, exhorte le patronat et les syndicats à engager des négociations, secteur par secteur, pour instaurer de nouveaux « avantages collectifs » en faveur du pouvoir d’achat des travailleurs » avance Le Monde.
Le Premier ministre avait demandé en septembre dernier au CESE de se saisir du sujet pour proposer des solutions. Tourisme, agroalimentaire ou bâtiment sont les premiers concernés par des gros manques de main d’œuvre. « Les causes de cette situation sont multiples et identifiées de longue date. Comme le rappelle le CESE, elles tiennent à la nature éprouvante de nombreux métiers, qui sont soumis à « des horaires atypiques » tout en souffrant d’« une faible reconnaissance » notamment en termes de rémunération (chauffeurs-routiers, ouvriers non qualifiés de l’industrie, travailleurs sociaux, aides à domicile, serveurs, etc.). D’autres facteurs jouent : « représentations » négatives associées à certaines professions, inadaptation des compétences d’une partie des salariés, logements inaccessibles en raison du niveau des loyers ou de l’insuffisance de l’offre, transports en commun inexistants… » continue le quotidien.
Pour faire face à cette situation et alors que nous sommes encore loin du plein emploi, les secteurs concernés doivent prendre le sujet à bras le corps et identifier des gratifications diverses qui pourront motiver les candidats. Des moyens supplémentaires seront nécessaires pour les employeurs, le CESE propose donc que l’Etat soutienne la création de groupements d’employeurs pour mieux les rémunérer et partager leur temps de travail entre les entreprises.
Le Premier ministre avait demandé en septembre dernier au CESE de se saisir du sujet pour proposer des solutions. Tourisme, agroalimentaire ou bâtiment sont les premiers concernés par des gros manques de main d’œuvre. « Les causes de cette situation sont multiples et identifiées de longue date. Comme le rappelle le CESE, elles tiennent à la nature éprouvante de nombreux métiers, qui sont soumis à « des horaires atypiques » tout en souffrant d’« une faible reconnaissance » notamment en termes de rémunération (chauffeurs-routiers, ouvriers non qualifiés de l’industrie, travailleurs sociaux, aides à domicile, serveurs, etc.). D’autres facteurs jouent : « représentations » négatives associées à certaines professions, inadaptation des compétences d’une partie des salariés, logements inaccessibles en raison du niveau des loyers ou de l’insuffisance de l’offre, transports en commun inexistants… » continue le quotidien.
Pour faire face à cette situation et alors que nous sommes encore loin du plein emploi, les secteurs concernés doivent prendre le sujet à bras le corps et identifier des gratifications diverses qui pourront motiver les candidats. Des moyens supplémentaires seront nécessaires pour les employeurs, le CESE propose donc que l’Etat soutienne la création de groupements d’employeurs pour mieux les rémunérer et partager leur temps de travail entre les entreprises.