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Et non, le trafic aérien n’a pas été brisé par les pandémies. « La cohue dans de nombreux aéroports, privés des personnels au sol (sécurité, bagages…) ayant perdu ou quitté leur emploi durant la mise en sommeil du transport aérien, dément les prophètes du « monde d’après ». Augustin de Romanet, PDG de Groupe ADP, estime que « la reprise sera plus forte que prévu ». Le trafic aurait même retrouvé son niveau de 2019 si la Chine ne confinait pas sa population. Le patron d’Airbus, Guillaume Faury, pavoise : il va accélérer la cadence de production de l’A320 et passer de 50 à 75 avions par mois en 2024 pour honorer ses 7 000 commandes. Et celui de la SNCF, Jean-Pierre Farandou, enregistre sur juillet-août la vente de 10 % de billets de TGV en plus qu’il y a trois ans » note Le Monde .
Dans un édito dédié à ce sujet, le quotidien souligne avec justesse que rien n’a changé et que dès que les restrictions sanitaires ont sauté, ou presque, le trafic aérien a renoué avec sa forte croissance. Le papier explique ainsi en donnant la parole au sociologue Jean Viard, que les habitudes de vacances sont ancrées dans les habitudes culturelles et qu’il est ardu de les déraciner. Prendre l’avion fait ainsi partie des gestes que beaucoup attendent durant toute l’année. L’assaut sur les billets low cost ou sur les destinations touristiques populaires qui ont été laissées de côté à cause des difficultés sanitaires témoigne d’un retour à la case 2019. Avec des super commandes d’avions à des niveaux historiques et des projections de croissance sorties des cartons. D’ailleurs, aucune étude sérieuse ne s’est penchée sur les néoruraux motivés par le covid, sont-ils de retour dans les métropoles ?
Dans un édito dédié à ce sujet, le quotidien souligne avec justesse que rien n’a changé et que dès que les restrictions sanitaires ont sauté, ou presque, le trafic aérien a renoué avec sa forte croissance. Le papier explique ainsi en donnant la parole au sociologue Jean Viard, que les habitudes de vacances sont ancrées dans les habitudes culturelles et qu’il est ardu de les déraciner. Prendre l’avion fait ainsi partie des gestes que beaucoup attendent durant toute l’année. L’assaut sur les billets low cost ou sur les destinations touristiques populaires qui ont été laissées de côté à cause des difficultés sanitaires témoigne d’un retour à la case 2019. Avec des super commandes d’avions à des niveaux historiques et des projections de croissance sorties des cartons. D’ailleurs, aucune étude sérieuse ne s’est penchée sur les néoruraux motivés par le covid, sont-ils de retour dans les métropoles ?