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Nissan, comme la plupart des constructeurs, vend surtout en Europe des véhicules diesel. Un paradoxe qui ne devrait pas durer si l’on prend au mot la direction du groupe japonais. « En Europe, où se concentrent nos ventes diesel, la poussée de l'électrification va nous permettre d'arrêter graduellement le diesel pour les voitures particulières à chaque renouvellement de modèle » affirme un porte-parole du groupe interrogé à ce sujet par l’Agence France presse (AFP).
« Le partenaire du français Renault, qui ne communique pas sur la part des motorisations diesel dans ses ventes totales, n'a pas donné de calendrier spécifique à ce stade. Parallèlement à l'abandon du diesel, Nissan redouble d'ambitions dans l'électrique, où il a fait figure de pionnier avec le lancement de la citadine Leaf en 2010. Dans un contexte de concurrence accrue, il a récemment dit vouloir multiplier par plus de six ses ventes annuelles de véhicules électrifiés d'ici à l'exercice 2022-23, visant un objectif d'un million d'unités » ajoute un article publié sur le site du magazine économique Challenges .
Le diesel s’effacerait donc petit à petit au profit des électriques et des hybrides. Une direction stratégique dans la même ligne que Toyota qui est largement en avance par rapport à Nissan dans les motorisations électriques et a annoncé la fin de la vente du diesel en Europe d’ici la fin de l’année.
Les associations de défense de l’environnement et de lutte contre les particules fines sont satisfaites de cette tendance. Pour autant, il semble bien que les raisons sont plus commerciales qu’écologiques. Comme le souligne Challenges, c’est un constat très réaliste qui motive la décision de Nissan : « Mises en cause pour leurs rejets polluants (particules fines et oxydes d'azote), les motorisations diesel voient leurs ventes chuter en Europe, où les politiques publiques pro-diesel ont cessé depuis l'affaire des moteurs truqués de Volkswagen, révélée en 2015, tandis que plusieurs villes comme Paris ou Londres, ont annoncé des projets d'interdiction. »
« Le partenaire du français Renault, qui ne communique pas sur la part des motorisations diesel dans ses ventes totales, n'a pas donné de calendrier spécifique à ce stade. Parallèlement à l'abandon du diesel, Nissan redouble d'ambitions dans l'électrique, où il a fait figure de pionnier avec le lancement de la citadine Leaf en 2010. Dans un contexte de concurrence accrue, il a récemment dit vouloir multiplier par plus de six ses ventes annuelles de véhicules électrifiés d'ici à l'exercice 2022-23, visant un objectif d'un million d'unités » ajoute un article publié sur le site du magazine économique Challenges .
Le diesel s’effacerait donc petit à petit au profit des électriques et des hybrides. Une direction stratégique dans la même ligne que Toyota qui est largement en avance par rapport à Nissan dans les motorisations électriques et a annoncé la fin de la vente du diesel en Europe d’ici la fin de l’année.
Les associations de défense de l’environnement et de lutte contre les particules fines sont satisfaites de cette tendance. Pour autant, il semble bien que les raisons sont plus commerciales qu’écologiques. Comme le souligne Challenges, c’est un constat très réaliste qui motive la décision de Nissan : « Mises en cause pour leurs rejets polluants (particules fines et oxydes d'azote), les motorisations diesel voient leurs ventes chuter en Europe, où les politiques publiques pro-diesel ont cessé depuis l'affaire des moteurs truqués de Volkswagen, révélée en 2015, tandis que plusieurs villes comme Paris ou Londres, ont annoncé des projets d'interdiction. »