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Que se passe-t-il quand la production baisse de manière continuelle et que la demande continue à augmenter ? Tôt ou tard, répondrait n’importe quel élève en économie au Lycée, les prix vont exploser. C’est peu ou prou ce que déclare l’Agence internationale de l’énergie (AIE) dans son rapport annuel sur l’évolution du marché du pétrole dans les prochaines années.
La démonstration est simple, la baisse du prix de pétrole a provoqué la baisse des investissements dans le secteur. L’offre devrait se maintenir encore quelques années avant de finalement être dépassée par la demande et ainsi provoquer un choc pétrolier peu après 2020, estime l’AIE. « Depuis la chute des cours, tombés de 114 dollars (108 euros) mi-juin 2014 à 55 dollars, les compagnies nationales ont légèrement diminué leurs capex, alors que les majors (ExxonMobil, Shell, BP, Total…) et les sociétés de taille moyenne taillaient dans leurs investissements à la hache – en priorité dans les projets les plus coûteux (offshore profond, sables bitumineux) » confirme Le Monde .
« L’Arabie saoudite, les autres pétromonarchies du golfe et la Russie ont finalement décidé de resserrer les vannes pour faire remonter les cours : 1,8 million de barils par jour (sur 95 millions) doivent être retirés du marché au cours du premier semestre ; les prix sont remontés et se stabilisent autour de 55 dollars. Même si l’agence rechigne à prévoir les cours, elle estime que le baril s’établira entre 50 et 60 dollars dans les cinq prochaines années, avec des périodes de forte volatilité » ajoute le quotidien, plantant ainsi le décors d’un secteur où les acteurs peinent à jouer collectif.
Pour autant, l’AIE estime qu’il n’est pas trop tard pour empêcher cette situation si des projets et investissements sont engagés rapidement par les entreprises.
La démonstration est simple, la baisse du prix de pétrole a provoqué la baisse des investissements dans le secteur. L’offre devrait se maintenir encore quelques années avant de finalement être dépassée par la demande et ainsi provoquer un choc pétrolier peu après 2020, estime l’AIE. « Depuis la chute des cours, tombés de 114 dollars (108 euros) mi-juin 2014 à 55 dollars, les compagnies nationales ont légèrement diminué leurs capex, alors que les majors (ExxonMobil, Shell, BP, Total…) et les sociétés de taille moyenne taillaient dans leurs investissements à la hache – en priorité dans les projets les plus coûteux (offshore profond, sables bitumineux) » confirme Le Monde .
« L’Arabie saoudite, les autres pétromonarchies du golfe et la Russie ont finalement décidé de resserrer les vannes pour faire remonter les cours : 1,8 million de barils par jour (sur 95 millions) doivent être retirés du marché au cours du premier semestre ; les prix sont remontés et se stabilisent autour de 55 dollars. Même si l’agence rechigne à prévoir les cours, elle estime que le baril s’établira entre 50 et 60 dollars dans les cinq prochaines années, avec des périodes de forte volatilité » ajoute le quotidien, plantant ainsi le décors d’un secteur où les acteurs peinent à jouer collectif.
Pour autant, l’AIE estime qu’il n’est pas trop tard pour empêcher cette situation si des projets et investissements sont engagés rapidement par les entreprises.