​La tendance à la relocalisation se confirme au niveau mondial



Mardi 7 Décembre 2021


D’après le cabinet Trendero en 2021 les distances entre les lieux de production et de consommation ont diminué. Une tendans qui dépasse la crise Covid, puisque la tendance au localisme avait débuté dès 2018.



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C’est encore très léger, mais le déclic est bien là. « La reprise des investissements se traduit par une multiplication des relocalisations d'industries dans le monde, indique le cabinet Trendeo, en particulier en France. Les relocalisations d'industries se multiplient dans le monde au fur et à mesure de la reprise des investissements qui ont retrouvé en 2021 leur niveau d'avant-Covid et bénéficient, en France, surtout aux PME, indique une étude publiée ce mardi 7 décembre par le cabinet Trendeo. La distance moyenne entre le lieu de décision d'un investissement et le lieu de l'investissement s'est établie à 3120 kilomètres à mi-2021. En 2020, elle a baissé de presque 5% dans le monde, maximum observé par le baromètre de l'industrie publié par Trendeo depuis sa création en 2016 » nous apprend BFMTV.
 
Pour être exact, le cabinet précise que cette tendance a débuté en 2018-2019 et qu’elle s’est confirmée en 2021, mais à un niveau inférieur. On ne peut donc pas vraiment lier ce déclic à la crise Covid. Mais en France et plus largement en Europe, le poids des derniers événemnts sanitaires semble avoir joué un rôle si l’on regarde la chronologierapportée par la chaine d’infos : « Quelque 115 relocalisations ont été identifiées depuis septembre 2019. Pour la seule année 2021, l'étude dénombre 45 implantations ayant généré plus de cinq emplois, grâce le plus souvent aux aides financières du plan de relance du gouvernement et de l'Union européenne. "Avant France Relance, on comptait en moyenne une dizaine de cas de relocalisations de plus de cinq emplois par an en France, avec un pic à une trentaine de projets en 2014 grâce à l'activisme du ministre de l'Industrie de l'époque Arnaud Montebourg, mais la mayonnaise n'avait pas pris", ajoute Gwenaël Guillemot. "Il y a bien quelque chose qui se passe, et cela impacte surtout le tissu industriel des PME", analyse-t-il, alors que le phénomène des délocalisations avait, lui, surtout touché les grands groupes. »
 
Et le consultant de préciser que le fait que du côté de l’emploi les suppressions de poste de la dernière décennie sont encore loin d’avoir été compensés.

Joseph Martin
Dans cet article : BFMTV Trendero relocalisation