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Les Etats-Unis sont bien décidés à aller jusqu’au bout dans leur politique unilatérale de sanctions. Après avoir expliqué que les sociétés internationales qui ont des intérêts en Iran seront sanctionnées, Washington menace les pays qui achètent du pétrole au pays. « Les Etats-Unis demandent à tous les pays de stopper complètement leurs importations de pétrole iranien d'ici le 4 novembre s'ils veulent éviter les sanctions américaines rétablies après le retrait de Washington de l'accord sur le nucléaire iranien, a déclaré mardi 26 juin un haut responsable américain. » raconte le magazine Challenges. S’appuyant sur les déclarations en off de ce responsable, l’article rend bien compte de la détermination du pays. « Prié de dire si tous les pays doivent ramener leurs importations de pétrole à zéro d'ici le 4 novembre il a répondu: "oui". Ce diplomate vient de se rendre dans de nombreux pays européens et asiatiques et échangera prochainement également avec la Chine et l'Inde, auxquelles il formulera les mêmes demandes. "Nous leur demanderons que leurs importations de pétrole descendent à zéro", a-t-il insisté, précisant que la réduction doit intervenir "maintenant" pour que les achats soient totalement stoppés au 4 novembre. »
Voilà donc une deuxième série de pression qui va largement peser sur le pays où des manifestations commencent à mettre sous pression l’exécutif modéré d’Iran. La situation économique est mauvaise depuis que la plupart des acteurs économiques internationaux ont été contraints de choisir entre leurs intérêts américains et les opportunités naissantes dans le pays. « Total, Engie, PSA : les champions tricolores ont annoncé qu’ils pliaient bagage. Il faut dire que les autorités américaines ne plaisantent pas. La BNP en frémit encore, elle qui avait écopé en 2014 d’une amende record de 8,9 milliards d’euros pour avoir violé par le passé les embargos américains » rappelle de son côté Le Parisien. Une situation d’autant plus frustrante que les cris d’orfraies du gouvernement français n’y peuvent rien. « Comme visiblement le président américain a décidé d’être le gendarme économique de la planète, c’est à nous de nous doter d’instruments pour ne pas être les victimes de ce choix » a lâché, amer, Bruno Le Maire.
Voilà donc une deuxième série de pression qui va largement peser sur le pays où des manifestations commencent à mettre sous pression l’exécutif modéré d’Iran. La situation économique est mauvaise depuis que la plupart des acteurs économiques internationaux ont été contraints de choisir entre leurs intérêts américains et les opportunités naissantes dans le pays. « Total, Engie, PSA : les champions tricolores ont annoncé qu’ils pliaient bagage. Il faut dire que les autorités américaines ne plaisantent pas. La BNP en frémit encore, elle qui avait écopé en 2014 d’une amende record de 8,9 milliards d’euros pour avoir violé par le passé les embargos américains » rappelle de son côté Le Parisien. Une situation d’autant plus frustrante que les cris d’orfraies du gouvernement français n’y peuvent rien. « Comme visiblement le président américain a décidé d’être le gendarme économique de la planète, c’est à nous de nous doter d’instruments pour ne pas être les victimes de ce choix » a lâché, amer, Bruno Le Maire.