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Les chiffres on peut leur faire dire ce que l’on veut. Il suffit de sélectionner les critères de sélection et le nombre de chômeurs varie très nettement. « Selon l'Insee, la France comptait au 3ème trimestre, 628.000 chômeurs de plus qu'au trimestre précédent. Il y a deux semaines, l'institut statistique du ministère du Travail affirmait qu'ils étaient un demi-million de moins. Grossière erreur ? Non. Juste une question de méthodologie » explique BFMTV.
Car selon l’Insee, la hausse est spectaculaire avec une augmentation de 30,8 points. « Tous les trois mois, l'Insee évalue le nombre des chômeurs en procédant à un sondage massif (plus de 100.000 personnes interrogées). Et pour figurer parmi les demandeurs d'emploi, il faut ne pas avoir travaillé du tout durant la semaine précédente, être en mesure d'accepter un poste dans les quinze jours et avoir cherché activement un emploi dans le mois précédent. Ces critères établis par le Bureau International du Travail permettent de comparer le niveau du chômage d'un pays à l'autre. Sauf que le long confinement du printemps a introduit une forme de biais : comment peut-on répondre qu'on est en recherche active d'emploi alors que l'on a pas le droit de sortir de chez soi ? Voilà comment s'explique cette "baisse en trompe-l'oeil" du 2e trimestre » appuie la chaine d’infos en continu.
On comprend aussi que dans cette année si particulière les évaluations habituelles ne peuvent être satisfaisantes. Ce n’est qu’en observant la tendance annuelle que l’on pourra parler de chômage pour l’année 2020 et tirer des conclusions chiffrées fiables. Pour l’heure, entre le chômage partiel, les soutiens de l’État et les confinements, aucun chiffre ne peut nous aider à y voir plus clair. L’Insee se risque pourtant à une prévision et envisage un taux de chômage de 9,6% dans un an. Sans imprévu supplémentaire.
Car selon l’Insee, la hausse est spectaculaire avec une augmentation de 30,8 points. « Tous les trois mois, l'Insee évalue le nombre des chômeurs en procédant à un sondage massif (plus de 100.000 personnes interrogées). Et pour figurer parmi les demandeurs d'emploi, il faut ne pas avoir travaillé du tout durant la semaine précédente, être en mesure d'accepter un poste dans les quinze jours et avoir cherché activement un emploi dans le mois précédent. Ces critères établis par le Bureau International du Travail permettent de comparer le niveau du chômage d'un pays à l'autre. Sauf que le long confinement du printemps a introduit une forme de biais : comment peut-on répondre qu'on est en recherche active d'emploi alors que l'on a pas le droit de sortir de chez soi ? Voilà comment s'explique cette "baisse en trompe-l'oeil" du 2e trimestre » appuie la chaine d’infos en continu.
On comprend aussi que dans cette année si particulière les évaluations habituelles ne peuvent être satisfaisantes. Ce n’est qu’en observant la tendance annuelle que l’on pourra parler de chômage pour l’année 2020 et tirer des conclusions chiffrées fiables. Pour l’heure, entre le chômage partiel, les soutiens de l’État et les confinements, aucun chiffre ne peut nous aider à y voir plus clair. L’Insee se risque pourtant à une prévision et envisage un taux de chômage de 9,6% dans un an. Sans imprévu supplémentaire.