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La lutte syndicale a ses raisons que la raison ignore. Sortir de la grève pour une organisation syndicale serait vu par les autres comme une trahison. Il faut donc obtenir ou donner l’impression qu’on obtient quelque chose avant de sortir à plusieurs du mouvement. Ni l’Unsa ni la CFDT ne sortiront seuls du mouvement, mais les deux ensemble l’envisagent, raconte un article de Challenges.
« Lundi 28 mai, le taux de participation est passé sous la barre des 14% et sous celle des 50% pour les conducteurs, en première ligne pour bloquer les trains. Mais surtout, depuis les annonces du Premier ministre, Edouard Philippe, sur la reprise de la dette ferroviaire trois jours plus tôt, une porte de sortie s'est ouverte pour les organisations syndicales réformistes, même si ces dernières disent encore vouloir des garanties sur les avancées sociales obtenues depuis le début du conflit avant de baisser les armes » écrit le magazine.
La ligne inflexible de la CGT et Sud-Rail de rejet de l’ensemble du texte n’est pas tenable dans un contexte de mobilisation faible. L’Unsa et la CFDT commencent à adopter une autre position. Pour ces deux derniers, puisque le gouvernement ne revient sur aucun des points clés, tout en les critiquant, ils préfèrent se focaliser sur les petits signes d’ouverture. « A leur sortie de Matignon, Luc Berille, secrétaire général, et Roger Dillenseger, secrétaire général de l'Unsa ferroviaire, ont fait savoir que le syndicat restait pour l'instant dans la mobilisation unitaire mais prendrait "très rapidement" une décision concernant la poursuite de la grève. Quant à la CFDT, son secrétaire général Laurent Berger a dit avoir "pris note positivement" des annonces sur la reprise de la dette de la SNCF et sur les investissements supplémentaires », rapporte Challenges. Dénouement à suivre donc dans les prochaines semaines pour un feuilleton ferroviaire interminable.
« Lundi 28 mai, le taux de participation est passé sous la barre des 14% et sous celle des 50% pour les conducteurs, en première ligne pour bloquer les trains. Mais surtout, depuis les annonces du Premier ministre, Edouard Philippe, sur la reprise de la dette ferroviaire trois jours plus tôt, une porte de sortie s'est ouverte pour les organisations syndicales réformistes, même si ces dernières disent encore vouloir des garanties sur les avancées sociales obtenues depuis le début du conflit avant de baisser les armes » écrit le magazine.
La ligne inflexible de la CGT et Sud-Rail de rejet de l’ensemble du texte n’est pas tenable dans un contexte de mobilisation faible. L’Unsa et la CFDT commencent à adopter une autre position. Pour ces deux derniers, puisque le gouvernement ne revient sur aucun des points clés, tout en les critiquant, ils préfèrent se focaliser sur les petits signes d’ouverture. « A leur sortie de Matignon, Luc Berille, secrétaire général, et Roger Dillenseger, secrétaire général de l'Unsa ferroviaire, ont fait savoir que le syndicat restait pour l'instant dans la mobilisation unitaire mais prendrait "très rapidement" une décision concernant la poursuite de la grève. Quant à la CFDT, son secrétaire général Laurent Berger a dit avoir "pris note positivement" des annonces sur la reprise de la dette de la SNCF et sur les investissements supplémentaires », rapporte Challenges. Dénouement à suivre donc dans les prochaines semaines pour un feuilleton ferroviaire interminable.