De nombreux analystes l’affirment depuis des mois, le monde du travail français est en pleine mutation. Le contrat à durée indéterminé devient une exception et les situations professionnelles des jeunes actifs échappent de plus en plus aux cadres traditionnels.
Fini l’époque où les jeunes diplômés courraient vers l’embauche et obtenaient un CDI. De nombreux indicateurs montrent que l’entreprise a peur de l’engagement et que les travailleurs ont su s’adapter en proposant leurs compétences par d’autres biais. C’est notamment le cas des centaines de milliers d’autoentrepreneurs qui ont choisi ce statut pour mettre un pied dans le monde du travail.
Fini l’époque où les jeunes diplômés courraient vers l’embauche et obtenaient un CDI. De nombreux indicateurs montrent que l’entreprise a peur de l’engagement et que les travailleurs ont su s’adapter en proposant leurs compétences par d’autres biais. C’est notamment le cas des centaines de milliers d’autoentrepreneurs qui ont choisi ce statut pour mettre un pied dans le monde du travail.
+8,6% en un an, le statut devient un phénomène
Si évidemment, l’augmentation du nombre d’autoentrepreneurs tend à confirmer une large tendance de précarisation des travailleurs français, elle montre aussi que près d’un million de français ont cherché à s’adapter aux nouvelles difficultés rencontrées.
D’après les chiffres de l’agence centrale des organismes de sécurité sociale (Acoss), à la fin de l’année 2014 on comptabilisait 982 000 travailleurs avec ce statut, soit 78 000 de plus qu’en 2013.
S’il est difficile d’en tirer un bilan positif sur l’état de l’embauche en France, ces chiffres démontrent indéniablement une mutation du marché du travail et des activités des indépendants. Avec une déclaration de chiffre d’affaires de 1,9 milliard au dernier trimestre 2014 pour tous ces travailleurs, soit en moyenne 3 290 euros, le phénomène prend une ampleur considérable.
« Tous les secteurs d'activité ont enregistré une progression du nombre d'auto-entrepreneurs "économiquement actifs" sur un an. Les hausses les plus fortes sont enregistrées dans les transports (+25%), la santé (+20%), les activités sportives (+17%) et le nettoyage (+17%). Ces quatre secteurs ne représentent toutefois que 9% du chiffre d'affaires global » confirme La Tribune en s’appuyant sur les chiffres de l’Acoss.
D’après les chiffres de l’agence centrale des organismes de sécurité sociale (Acoss), à la fin de l’année 2014 on comptabilisait 982 000 travailleurs avec ce statut, soit 78 000 de plus qu’en 2013.
S’il est difficile d’en tirer un bilan positif sur l’état de l’embauche en France, ces chiffres démontrent indéniablement une mutation du marché du travail et des activités des indépendants. Avec une déclaration de chiffre d’affaires de 1,9 milliard au dernier trimestre 2014 pour tous ces travailleurs, soit en moyenne 3 290 euros, le phénomène prend une ampleur considérable.
« Tous les secteurs d'activité ont enregistré une progression du nombre d'auto-entrepreneurs "économiquement actifs" sur un an. Les hausses les plus fortes sont enregistrées dans les transports (+25%), la santé (+20%), les activités sportives (+17%) et le nettoyage (+17%). Ces quatre secteurs ne représentent toutefois que 9% du chiffre d'affaires global » confirme La Tribune en s’appuyant sur les chiffres de l’Acoss.