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Le Salon du Bourget ouvre ses portes à un secteur qui n’est pas tellement en fête. Pour cette édition du grand raout de l’aéronautique et de l’espace, les acteurs principaux ont tout de suite prévenu qu’il ne fallait pas s’attendre à des grosses annonces. Airbus et Boeing, les deux géants du secteur, sont sur la même longueur d’ondes cette année et ont expliqué que l’année 2017 était une année très calme.
« Il y a deux ans, Airbus avait croulé sous une avalanche de contrats. A l’issue de « son Salon », l’avionneur avait enregistré 421 commandes pour un montant astronomique de 50 milliards d’euros. Son grand rival, l’américain Boeing, en avait signé 331 pour un total de 44,7 milliards d’euros. Des sommets que les deux entreprises ne devraient pas retrouver de sitôt » résume Le Monde.
« Il faut dire qu’en raison de la baisse durable des cours du pétrole, les compagnies aériennes sont beaucoup moins pressées de se séparer d’avions à la consommation de carburant jugée autrefois trop importante pour en acquérir des nouveaux, bien plus sobres. Mais c’est un trou d’air passager, à en croire Airbus. Vendredi 9 juin, l’avionneur européen a annoncé tabler sur un doublement de la flotte mondiale d’ici à vingt ans, avec un marché de quelque 35 000 nouveaux avions pour une valeur totale de 5 300 milliards de dollars (4 730 milliards d’euros) » continue le journal.
C’est tout le paradoxe de ce secteur dont les observateurs estiment que le nombre de passagers va continuer à progresser d’environ 5 points par an mais dont on ne sait pas trop comment il va être financé dans un contexte économique global morose. Si beaucoup de compagnies renouent à peine avec la rentabilité – notamment grâce à l’explosion des offres low cost moyen et long-courriers, les effets sur l’industrie ne sont pas encore pour tout de suite. « Si l’heure n’est plus aux records de commandes, Airbus et Boeing semblent avoir trouvé un nouveau filon. Ils regardent avec les yeux de Chimène le secteur des services aux compagnies aériennes, notamment la maintenance. C’est un immense marché évalué à 100 milliards de dollars par an. Géant dans son domaine, Airbus est un nain face aux Safran, Thales ou encore Lufthansa et Air France. L’avionneur européen ne réalise que 3 milliards d’euros de chiffre d’affaires sur ce segment, mais il compte bien y gagner des parts de marché » analyse très justement Le Monde.
« Il y a deux ans, Airbus avait croulé sous une avalanche de contrats. A l’issue de « son Salon », l’avionneur avait enregistré 421 commandes pour un montant astronomique de 50 milliards d’euros. Son grand rival, l’américain Boeing, en avait signé 331 pour un total de 44,7 milliards d’euros. Des sommets que les deux entreprises ne devraient pas retrouver de sitôt » résume Le Monde.
« Il faut dire qu’en raison de la baisse durable des cours du pétrole, les compagnies aériennes sont beaucoup moins pressées de se séparer d’avions à la consommation de carburant jugée autrefois trop importante pour en acquérir des nouveaux, bien plus sobres. Mais c’est un trou d’air passager, à en croire Airbus. Vendredi 9 juin, l’avionneur européen a annoncé tabler sur un doublement de la flotte mondiale d’ici à vingt ans, avec un marché de quelque 35 000 nouveaux avions pour une valeur totale de 5 300 milliards de dollars (4 730 milliards d’euros) » continue le journal.
C’est tout le paradoxe de ce secteur dont les observateurs estiment que le nombre de passagers va continuer à progresser d’environ 5 points par an mais dont on ne sait pas trop comment il va être financé dans un contexte économique global morose. Si beaucoup de compagnies renouent à peine avec la rentabilité – notamment grâce à l’explosion des offres low cost moyen et long-courriers, les effets sur l’industrie ne sont pas encore pour tout de suite. « Si l’heure n’est plus aux records de commandes, Airbus et Boeing semblent avoir trouvé un nouveau filon. Ils regardent avec les yeux de Chimène le secteur des services aux compagnies aériennes, notamment la maintenance. C’est un immense marché évalué à 100 milliards de dollars par an. Géant dans son domaine, Airbus est un nain face aux Safran, Thales ou encore Lufthansa et Air France. L’avionneur européen ne réalise que 3 milliards d’euros de chiffre d’affaires sur ce segment, mais il compte bien y gagner des parts de marché » analyse très justement Le Monde.