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Un record qui ne dit pas grand-chose. Oui on retiendra que pour la première fois en un demi-siècle que le PIB français a progressé de 7% en 2021. Mais aussi qu’il avait chuté de 8% l’année précédente. C’est ce que l’on retient de la première estimation publiée par l’Insee. « Avec un quatrième trimestre 2021 qui a connu une croissance de 0,7%, l'économie française "dépasse désormais nettement" son niveau d'avant crise sanitaire, souligne l'Institut national de la statistique. "Au quatrième trimestre, l'économie française a dépassé la richesse qu'elle avait en 2019 et retrouvé son niveau d'avant-crise", a déclaré le ministre de l'Economie et des Finances sur France 2, vendredi 29 janvier. Après un plongeon record du PIB en 2020 (-8%), "l'économie française tourne à plein régime et elle a une capacité de réaction forte", a-t-il assuré. Le chiffre est meilleur que prévu. Dans sa dernière prévision datant de mi-décembre, l'Institut national de la statistique anticipait une croissance de 6,7% en 2021, un chiffre similaire à la prévision de la Banque de France. De nombreux indicateurs sont en effet au vert, avec un taux d'emploi inédit depuis 1975, une baisse record du chômage, ou encore un investissement des entreprises qui a dépassé son niveau d'avant-crise, résultat notamment des aides publiques massives (chômage partiel, fonds de solidarité, etc.) mises en place pour faire face à l'épidémie » rapporte France Info.
Une croissance dont le coût nous est connu. Car elle a été rendue possible par des interventions publiques, elles aussi, d’une ampleur inédite. « Au total, l'État aura encore dépensé l'an dernier un peu plus de 60 milliards d'euros, selon les chiffres donnés récemment par le ministre des Comptes publics Olivier Dussopt, au prix d'un déficit public qui devrait avoisiner les 7% et d'une dette publique autour de 113% » relève la chaine d’info. Un creusement de la dette rendue possible par l’UE et un contexte particulier mais dont on ignore encore comment il sera géré dans les prochaines années.
Une croissance dont le coût nous est connu. Car elle a été rendue possible par des interventions publiques, elles aussi, d’une ampleur inédite. « Au total, l'État aura encore dépensé l'an dernier un peu plus de 60 milliards d'euros, selon les chiffres donnés récemment par le ministre des Comptes publics Olivier Dussopt, au prix d'un déficit public qui devrait avoisiner les 7% et d'une dette publique autour de 113% » relève la chaine d’info. Un creusement de la dette rendue possible par l’UE et un contexte particulier mais dont on ignore encore comment il sera géré dans les prochaines années.