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L’opération valorise Toshiba à 20,8 milliards de dollars. « Encore en convalescence après un vaste scandale comptable, le conglomérat japonais étudie une offre de la part de la société britannique de capital-investissement CVC Capital Partners. Le conglomérat japonais Toshiba a confirmé mercredi dans un communiqué avoir reçu une offre de rachat de la part de la société britannique de capital-investissement CVC Capital Partners, qui pourrait dépasser 20 milliards de dollars selon le quotidien Nikkei » rapporte l’Agence France presse.
La proposition est reçue avec bienveillance par le groupe qui a été contraint par des actionnaires à accepter une enquête indépendante sur une Assemblée générale durant laquelle l’entreprise est suspectée de manipulations, avec des votes omis. « Selon le journal économique japonais Nikkei, CVC proposerait une prime de 30% par rapport au dernier prix de l'action Toshiba, ce qui valoriserait le groupe à 20,8 milliards de dollars (17,5 milliards d'euros). Le but de ce rachat serait de rendre le conglomérat japonais plus agile dans sa prise de décision, alors qu'il se débat depuis plusieurs années avec des actionnaires activistes » appuie l’AFP.
Cette opération qui pourrait redistribuer les cartes dans la lutte contre les actionnaires activistes arrive alors que le groupe a bien redressé la barre depuis le scandale des comptes maquillés de 2015 et des pertes de la filiale – vendue depuis – Westinghouse. L’alliance parait d’autant plus naturelle que le directeur de Toshiba connait bien la société de capital investissement britannique, nous apprend l’Agence France Presse : « Le directeur général de Toshiba, Nobuaki Kurumatani, a par ailleurs été président de CVC Capital Partners au Japon entre 2017 et 2018, juste avant de prendre la tête du conglomérat. » De là à y voir une opération rondement menée et stratégique pour s’extirper des fonds vautour, il n’y a qu’un pas. Reste à observer si la proposition passe les étapes de validation nécessaires.
La proposition est reçue avec bienveillance par le groupe qui a été contraint par des actionnaires à accepter une enquête indépendante sur une Assemblée générale durant laquelle l’entreprise est suspectée de manipulations, avec des votes omis. « Selon le journal économique japonais Nikkei, CVC proposerait une prime de 30% par rapport au dernier prix de l'action Toshiba, ce qui valoriserait le groupe à 20,8 milliards de dollars (17,5 milliards d'euros). Le but de ce rachat serait de rendre le conglomérat japonais plus agile dans sa prise de décision, alors qu'il se débat depuis plusieurs années avec des actionnaires activistes » appuie l’AFP.
Cette opération qui pourrait redistribuer les cartes dans la lutte contre les actionnaires activistes arrive alors que le groupe a bien redressé la barre depuis le scandale des comptes maquillés de 2015 et des pertes de la filiale – vendue depuis – Westinghouse. L’alliance parait d’autant plus naturelle que le directeur de Toshiba connait bien la société de capital investissement britannique, nous apprend l’Agence France Presse : « Le directeur général de Toshiba, Nobuaki Kurumatani, a par ailleurs été président de CVC Capital Partners au Japon entre 2017 et 2018, juste avant de prendre la tête du conglomérat. » De là à y voir une opération rondement menée et stratégique pour s’extirper des fonds vautour, il n’y a qu’un pas. Reste à observer si la proposition passe les étapes de validation nécessaires.